mardi 30 octobre 2007 à 14:41 :: Squat
Le centre culturel et social autogéré du 6 rue de la Madeleine à Besançon est menacé d'une expulsion imminente.
Après sept mois d'activités, de créations, de manifestations, de concerts, d'ateliers..., la Municipalité veut mettre un terme à notre initiative.
Plus de quatre mille personnes ont partagé ce lieu. La dynamique associative qui l'anime est possible loin des logiques institutionnelles. C'est un espace où tous et toutes, artistes, étudiants, chercheurs, précaires, militants, habitants, commencent à retrouver le goût de faire des choses ensemble.
La Ville n'a pas su saisir les enjeux de notre occupation et de notre résistance à la marchan-disation d'un quartier qui perdrait ce qui a été un espace public dévolu à l'éducatif depuis des décennies.
Profiter de la vacance des locaux est l'occasion de construire une expérience qui donne l'envie de reprendre du pouvoir sur nos vies.
Défendons ce lieu ensemble!
Confluence 6
N. B. : Face aux rumeurs et aux suppositions les plus diverses, il apparaît important de signaler un point d'importance : le commandement de quitter les lieux devrait théoriquement prendre effet vendredi 26 octobre. MAIS, nous avons d'ores et déjà demandé la saisie du juge d'exécution des peines. Dans l'immédiat, nous disposons d'un délai relativement court à partir du 26. Ce qui induit que les forces de l'ordre ne peuvent intervenir légalement durant ce délai. Toute intervention de leur part en vue de nous faire quitter les lieux constituerait une voie de fait que la légalité ne cautionne pas. Des informations suivront quant à l'avancement de la procédure juridique.
http://confluencesix.blogspot.com
mardi 30 octobre 2007 à 14:29 :: Dijon
Cela s’appelle une RAFLE !!!
Cela vient de se passer cette fin de matinée, entre la rue de la République et le Cours Gambetta :
Des policiers qui arrêtent les bus systématiquement, qui contrôlent certains passagers au faciès, c'est à dire qui ressemblent à des étrangers, qui font descendre, femmes, hommes, poussette, qui embarquent sans discussion et sans ménagement, et même violemment comme cette femme (qui pourtant avait des papiers) qui allait chercher ses enfants à l'école (qui attendent toujours leur mère dont nous n'avons aucune nouvelle 3 heures après)...
Nous l'avons vu de nos propres yeux puisque nous la CIMADE avons pris des photos et avons même été contrôlés et vilipendés pour ce fait... Nous avons appelé le cabinet du Préfet pour lui dire notre émotion devant cette femme en pleurs qui a assisté à l'embarquement de son amie pourtant en règle.
Cela porte un nom : Une rafle. Tout simplement. Le terme est approprié. Et, nous ne pouvons même plus mettre des guillemets. Et, nous ne confondons rien...nous ne faisons pas ici de parallèle entre 1942 et 2007.
Les situations ne sont pas comparables. Rien à voir. Les raflés ne sont pas envoyés vers l'indicible. Ils disposent encore, un peu, de recours d'un Etat de droit. Le pouvoir qui a donné ces consignes a été légitimement élu. Etc.
De même que nous n'amalgamons pas, comme un premier réflexe, ce qui revient de la chasse systématique des étrangers qui a tendance à se développer : objectifs chiffrés d'expulsions donnés par le pouvoir à sa police, des policiers forçant une porte au petit matin, ou encore des convocations-piège à la préfecture...
Mais n'en déplaise à quiconque... ce à quoi nous avons assisté...et nous en sommes meurtris que cela se passe en France aujourd'hui...
Cela s'appelle une RAFLE!!!
Afin de faire l'autopsie de cette rafle, la CIMADE lance un appel à témoin.
Tous ceux qui ont assisté à ces faits peuvent appeler au tél : 0467065502
jeudi 25 octobre 2007 à 20:22 :: En vrac
Attaque d'un groupe armé de la Syngenta: un mort et plusieurs bléssés
Lors d'une attaque d'un groupe armé d'env. 40 bandits contre le campement de la Via Campesina sur les champs de recherche d'OGM de la multinationale Syngenta Seeds, à Santa Tereza do Oeste (Paraná), à 13h30 heures du 21 octobre, le membre de la Via Campesina Valmir Motta de 42 ans, père de trois enfants, a été exécuté de près par deux balles dans la poitrine.
Les blessés Gentil Couto Viera, Jonas Gomes de Queiroz, Domingos Barretos, Izabel Nascimento de Souza et Hudson Cardin ont été ammenés à l'hôpital de la région. Isabel (une femme) est en coma et risque de mort.
Les champs de recherche d'OGM de la Syngenta ont été occupés le matin du 21 octobre par env. 150 agriculteurs de la Via Campesina. Les champs étaient occupés auparavant par des familles paysannes em mars 2006, afin de dénoncer la réproduction illégale de sémences génétiquement modifiées de soja et maïs sur les champs par la Syngenta auprès des autorités et de la société civile. L'occupation a rendu publique les crimes de la Syngenta au monde entier. Après 16 mois de résistence, les 70 familles ont quitté les champs le 18 juillet de cette année, pour monter le campement provisoire "Olga Benario", situé aussi dans la commune de Santa Tereza do Oeste.
Aujourd'hui, pendant la réoccupation des champs, les paysans ont brulé des feux d'artifice, et les agents de sécurité qui étaient sur les champs de l'entreprise étaient partis. Vers 13h30 heures, un petit bus s'est arrêté devant l'entrée principale de la propriété et un groupe d'env. 40 bandits fortement armés sortait, tout en tirant sur les paysans. Les bandits ont cassé le portail de l'entrée, ont exécuté sans outre Valmir Motta avec deux balles dans la poitrine; ils ont tiré sur autres cinq paysans et ont tabassé Isabel do Nascimento de Souza, qui se trouve actuellement gravement blessée à l'hôpital.
Syngenta avait engagé des services de sécurité qui agissent irrégulièrement dans cette région, organisés par la Société Rurale de la Région Oueste (Sociedade Rural da Região Oueste, SRO) et le Mouvement des Producteurs Rurales (Movimento dos Produtores Rurais, MPR). Au début de ce mois, un des directeurs de cette entreprise de sécurité, nommée "NF", était arrêté et le propriétaire s'est enfuit pendant une opération de la police fédérale, qui a trouvé de la munition et des armes illegales à leur siège.
Il y a des indices que cette entreprise est sous un contract de fassade, engageant illégalement d'autres agents de sécurité pour ses opérations, pour en former un groupe armé qui mène des évictions violentes, ainsi que des attaques contre des campements de paysans sans terre dans la région. Jeudi passé (18.10) une dénonciation contre les actions des groupes armés em relation avec le SRO/MPR et la Syngenta dans la région de l'Ouest a été renforcée pendant une audition publique, coordonnée par la Commission des Droits de l'Homme et des Minorités de la Chambre Fédérale des Députés, organisée à Curitiba.
La Via Campesina exige une enquête de la Justice sur cette attaque contre les paysans du campement, qui, ensemble avec les familles du campement Olga Benário, luttent pour transforner les champs de recherche dans un Centre d'agriculture organique et de multiplication de sémences créoles pour l'agriculture familiale et la réforme agraire.
Les résidents du village rural Olga Benário, à coté des champs de recherche de la Syngenta, sont aussi contre les recherches d'OGM dans cette région, puisqu'elles contaminent leur production de sémences créoles et causent des dégats à leur alimentation, à leur santé et à l'environnement.
Via Campesina
dimanche 21 octobre 2007 à 10:04 :: les ami-e-s
CARLOS "EL SKIN" ESTRADA
Carlos Alberto Estrada, better known as Carlos "el skin" is a mexican anarchist compañero, detained on 14th of May 2001 accused of a robbery. During his trayection to the Attorney of Justice (PGJ) he was beaten up and threatened of the Federal Police; this attitude continued in his interrogatory until the transport to the Social Re-adaption Center where he was sentenced for the following delicts:
* heavy robbery
* carriage of arms
* intent to kidnap
* intent to rape
* damages
During the trial the accusations of the Attorney Generalship were falling down because of a serie of incongruences which just demonstrate the political character of the trial.
a) the event was on 7th of April; Carlos was detained more than 1 month later (14th of May)
b) the detention was realized without order
c) the part of the accusation said to recognize him for his long hair..., although Carlos had for long years extrem short hair
d) they never spoke about his 3 supposed complices
e) for the action he' s accused he needed 3 hands...
f) Carlos has witnesses for the time of the robbery that he was in a centro social in the south of the city Although there was the intent to demonstrate his innocence, the judge condemned him to 15 years and 6 month of prison, reparations and 6.000$. After an appeal the sentence was reduced to 12 years and 6 month of prison and 6.000 pesos mexicanos (400€). During the trial there were a lot of irregulations, like the fact that a woman came to his house some days before he was sentenced in 1st instance and offered that he could be liberated for about 5.000 pesos. Because of his mother' s desperation she cancelled and never again was anything known about this woman...
Our comrade only can ask for the pre-liberation to the executive judge, what means a conditional freedom in change of a correct conduct in the society. For that you can only ask once - if it will be denied, he has to wait in jail until the end of his sentence. In June we got the information that his case entered to the council to value and after that there will be the decision if Carlos can get free in December 2007.
From the collective Sacco y Vanzetti and from ABC Venezuela we appeal to the critical and solidarity senses of the readers that for once a time all people will help us to break the silence of the prisons and toast for Carlos a breath of freedom.
CNA VENEZUELA (
[email protected])
mercredi 17 octobre 2007 à 08:42 :: Dijon
De la maternelle à l'université, la politique des quotas s'applique sans état d'âme !
En Côte d'or, le chiffre fatidique de 83 expulsions doit être atteint fin Décembre. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants, des familles dont la vie va basculer pour satisfaire une politique du chiffre.
Pour répondre à ces objectifs, de nouvelles méthodes commencent à se répandre :
" un policier piège des parents d'élèves en se faisant passer pour le CPE du collège. Les parents se sont rendus au collège de leur enfant sur convocation -croyaient- ils- du Conseiller Principal d'Education (CPE). Ils en sont repartis les menottes aux poignets "(Libération, 11 Oct 2007)
Parce que nous refusons une politique d'immigration fondée sur la peur de l'autre
Parce que nous nous opposons à des effets d'annonce quantitatifs, coupés de toute réalité humaine
Parce que nous rejetons l'apparition d'un système fondé sur le mensonge et la terreur
Parce que nous pensons qu'un pays se juge à la façon dont il accueille, protège et éduque les enfants,
Nous vous appelons à manifester :
Samedi 20 Octobre à 15 Heures,
place de la Libération, à Dijon
(appel de resf 21 mais le groupe libertaire et autres assos seront présentes)
mercredi 10 octobre 2007 à 19:07 :: En vrac
Comme tout le monde a pu le remarquer le débauchage de socialistes par Sarkozy va bon train. Mais est-ce si surprenant de voir Kouchner ou Strauss-Kahn rejoindre la barque libéralo-autoritaire ? On vient d'apprendre avec ce qui se passe en Birmanie où la dictature n'a pas hésité à tirer sur la foule pour se maintenir au pouvoir* que le premier avait remis un rapport très favorable à l'entreprise Total**, qui on le sait à des intérêts stratégiques de premier plan dans ce pays. De la retenue dans les investissements à demandé Sarko aux entreprises françaises qui sont en Birmanie, il n'avait peut-être pas lu la prose don Ministre des Affaires étrangères, prêt à faire a guerre aux Iraniens, mais à pactiser avec la junte birmane. Quant à Strauss-Kahn, qu'il devienne Président du FMI, adoubé par Sarkozy en dit long sur le Parti socialiste d'aujourd'hui. Le FMI, dénoncé par les altermondialistes, mais aussi par toutes les populations des pays du Sud qui ont subi l'ajustement structurel de cette fameuse institution mondiale, distribue les prébendes occidentaux aux pays acceptant des coupes franches dans leurs budgets sociaux.
Alors que l'on aurait pu s'attendre à une levée de boucliers après les annonces du gouvernement sur la suppression de régimes spéciaux, la franchise médicale, la suppression de milliers de postes dans la Fonction publique, c'est à une réponse désordonnée et en ordre dispersée que l'on assiste. Mais l'on sait bien qu'au niveau syndical, là aussi certains sont gagnés par les sirènes du libéralisme, prêt à pactiser pour quelques maroquins et de nouveaux avantages syndicaux, qui leur permettront d'asseoir encore plus un syndicalisme de cogestion. Comment croire de plus aux journées de mobilisation comme celle du 18 octobre sans lendemain ? On sait bien que pour contrer cette machine infernale à broyer les dernières conquètes populaires, il faut appuyer là où cela fait mal et notamment sur le blocus des marchandises et des salarié-e-s. Rappelons-nous 95 !
En ces temps de supercherie, c'est sûrement sur la question de l'environnement que l'on voit poindre les anarques les plus réussies. Sachant que le capitalisme ne peut se poursuivre sans croissance exponentielle et que la terre est en train de s'asphyxier, on va mettre en place tout un développement d'entreprises dont l'objet sera de réparer les dégâts du productivisme. Vous êtes riches, vous polluez énormément, mais vous avez le droit car vous payer une éco-taxe. Et sur les OGM la cacophonie gouvernementale ne nous rassure pas. La mobilisation à ce sujet est aussi indispensable et c¹est bien en instaurant un rapport de forces que nous ferons prendre conscience que ce n¹est pas des mesurettes qu¹il faut prendre mais inverser la logique destructrice du capitalisme.
Quant à l¹ADN pour les personnes désirant le regroupement familial, cette mesure ³raciste² comme l¹a qualifié un député UMP, s¹ajoute à une nouvelle loi sur l¹immigration, qui ne sera pas la dernière n¹en doutons pas...
Alors si l¹on n¹a pas eu un été chaud, espérons que l¹hiver le sera !
(édito no pasaran 62)