1er mai
Travailleurs sans papiers
COMMUNIQUE DE L’URP-CNT ET DE SOLIDAIRES PARIS, AVEC LES CUISINIERS SANS PAPIERS DE CHARLIE BIRDY
LE GOUVERNEMENT RECULE, LA LUTTE DOIT CONTINUER !
LE 22 AVRIL 2008
La nouvelle est tombée hier soir, à la sortie d’une réunion de négociation au Ministère Hortefeux : devant l’ampleur du mouvement de grève, son extension continue depuis mardi dernier, et le risque de plus en plus présent qu’il s’étende en province, le gouvernement a opéré un premier repli en ouvrant la porte à la régularisation des 600 grévistes, sur la base des contrats de travail présentés.
Nous, organisations syndicales URP-CNT et SOLIDAIRES Paris, présents en soutien des cuisiniers du Charlie Birdy du 124 rue de la Boëtie, prenons acte de ce que nous considérons comme une tentative pour faire baisser la tension. Nous rappelons que c’est la mobilisation massive et publique des travailleurs sans papiers, qui a permis d’obtenir, pour la première fois depuis longtemps, la réouverture d’un processus de régularisation.
Nous disons également que la proposition du gouvernement est insuffisante, à l’heure ou des centaines d’autres travailleurs sans papiers se préparent à entrer en lutte, où de nouveaux piquets de grève s’installent tous les jours, comme hier avec l’occupation du magasin Paris Store de Choisy-le-Roi.
Nous rappelons le mot d’ordre de l’intersyndicale à ce stade, qui est de maintenir partout les piquets de grève et les occupations. Nous appelons la mobilisation à continuer et s’élargir, et invitons tou(te)s les travailleuses et travailleurs sans papiers à rejoindre la lutte en cours pour leur régularisation.
TRAVAILLEURS SANS PAPIERS PRENEZ CONTACT AVEC LES SYNDICATS, REJOIGNEZ LE COMBAT !
SOLIDAIRES Paris 144 bd de la Villette 01 40 18 79 99 75019 PARIS
CNT Union Régionale Paris 33 rue des Vignoles 06 78 05 94 82 75020 PARIS
lettre dYvan et Bruno
Lettre d'Ivan et Bruno depuis les prisons de Fresnes et Villepinte

Salut à tous les copains, à tous ceux qui ne sont pas résignés à la situation que nous vivons : occupation policière des rues, des villes, rafles, expulsions, arrestations, difficultés quotidiennes, dépossession de nos vies ; cette situation qui nous pousse à céder une part grandissante de nos vies aux chefs en tout genre, à ceux qui président à nos destinées, au pouvoir. Si nous prenons le parti de la révolte, c'est pour toutes ces raisons, pour retrouver le pouvoir sur nos vies, pour la liberté de vivre.

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Contre la biométrie!
Rassemblement pour la suppression de la borne biométrique du collège des Lentillères à Dijon.
Le mardi 29 avril à 16h30 devant le collège des Lentillères, 18 bvd Robert Schuman.
L'implantation de bornes biométrique dans les collèges et lycées vise à la banalisation, auprès de la jeunesse et dans la société, d'une forme de fichage du corps dangereuse et liberticide. Le Collectif contre la biométrie 21 et divers syndicats de professeurs, associations de parents d'élèves et organisations politiques dijonnaises appellent donc à un rassemblement devant le collège des Lentillères, mardi 29 avril pour demander la suppression de la borne biométrique récemment installée dans ce collège.
Un second rassemblement est prévu, le mardi 6 mai à 16h30, devant le collège Rostand de Quétigny, qui a fait le choix lui aussi d'implanter une borne biométrique.
Tournée KALASHNIKOV
Toboggan 2, l’occupation continue !
Réeocupé une année après avoir été expulsé par la mairie, et plein de nouveaux projets le toboggan 2 n’en finira pas de si tôt !
A l’occasion des journées internationales de résistance des squats et espaces autogérés, les 12 et 13 Avril, des actions, manifestations, ouvertures, fêtes se sont déroulées dans plus de trente pays.
A Dijon, samedi en fin d’après midi, après une zone autonome temporaire place Dauphine (zone de gratuité, infokiosque, expo photo, détournement de pub) une manifestation a amené une centaine de personnes sur les lieux de l’ancien squat Dijonnais « Le Toboggan » pour permettre sa ré-ouverture.
Cette maison vide depuis une dizaine d’années, avait été ouverte une première fois en août 2006 par une dizaine de personnes qui l’avaient restaurée et avaient développé des activités de quartier gratuites et ouvertes à tou-te-s : atelier de peinture, repas de quartier, ciné-club, concerts, débats...
En mai 2007, la mairie faisait expulser ce lieu par un peloton de CRS sur le pied de guerre en prétextant que des projets urgents devaient être réalisé sur les bâtiments. Comme à l’habitude, ces projets se sont révélés être de simples mensonges... Un an après l’expulsion, le lieu était toujours vide. Aujourd’hui il revit !
Le « toboggan 2 » (62-64 rue charles DUMONT) le retour a été inauguré samedi et dimanche avec de la musique, des pizzas, des films, des débats et des jeux... Et parce qu’une maison vide ça ne sert vraiment à rien, certaines personnes ont décidé dimanche soir, de continuer l’occupation et de refaire vivre cette grande maison.
En réoccupant le Toboggan, nous comptons dénoncer la politique de la mairie de Dijon, qui a expulsé il y a un an les habitant-e-s de ce lieu et a préféré laisser vide cet espace auparavant réapproprié par les habitant-e-s du quartier. Nous entendons aussi protester contre la gestion capitaliste du logement, et contre l’accumulation de biens sans usage par des propriétaires ou institutions. Face à ces politiques, nous proposons de libérer des espaces vides pour en faire des lieux de vie et d’activités autonomes, hors des logiques de profit et de consommation.
Rappelons qu’un autre squat dijonnais, le Mât-Noir, ouvert en décembre au 19 rue de l’Île est lui aussi menacé d’expulsion par la Mairie. Le quartier du Mât-Noir est plein de maisons vides alors que nombre de personnes sont en galère de logement, à la rue ou recherchent des espaces pour développer des activités. Rappelons aussi qu’il y a quelque 2500 logements vides à Dijon, dont bon nombre appartiennent à la Mairie, et 8000 logements vides dans le grand Dijon..
D’ores et déjà, un restaurant végétalien à prix libre aura lieu tout les dimanches, un potager démarre et de nombreux projets germent. Faites les pousser avec nous ! Cultivons la résistance !
contact : [email protected]
Marina Petrella est en danger !
Marina Petrella, incarcérée depuis 8 mois à la prison de femmes de Fresnes - a été hospitalisée vendredi 11 avril dernier à l’hôpital de Villejuif, victime d'une grave dépression nerveuse.
Militante italienne réfugiée en France depuis 1993 et y travaillant depuis lors comme assistante sociale, Marina Petrella fait l’objet d’une procédure d’extradition vers l’Italie. La Cour d’Appel de Versailles ayant rendu un avis favorable à cette extradition - et la Cour de Cassation ayant rejeté le pourvoi entrepris contre cet avis - il revient aujourd’hui au gouvernement de la France de se prononcer sur cette extradition. Si les dirigeants français signent le décret d'extradition, Marina sera renvoyée en Italie où elle encourt une peine de prison à perpétuité pour des faits remontant à plus de 25 ans !
Depuis le 21 août 2007, Marina Petrella a résisté avec force et courage à la terrible violence de l’emprisonnement, à la séparation d’avec ses deux filles – dont l’une âgée de 10 ans est née en France - et d’avec ses proches. Depuis 8 mois, les instances judiciaires françaises ont décidé que la seule perspective de Marina devait être la mort lente de l'enfermement à long terme. Cette situation absurde et inhumaine est en train de la détruire.
En application de la clause humanitaire prévue dans les textes régissant l’extradition et parce que son intégrité physique et psychologique sont en danger,
Nous, Familles des réfugiés italiens et Collectifs de solidarité avec Marina Petrella, ainsi que tous ceux et celles qui l’ont soutenue (partis politiques, syndicats, élu-e-s, associatifs ou simples particuliers), Demandons une levée d'écrou immédiate ainsi que l'arrêt de la procédure d'extradition afin que soit respecté le droit de Marina Petrella à se soigner librement, dans des conditions favorables à sa guérison.
L’extrader serait un crime !
Ne laissons pas briser Marina Petrella !
Les Collectifs de solidarité avec Marina Petrella
Contacts : www.paroledonnee.info
Courriel pour signer : mailto:[email protected]
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Resto de soutien à Christophe Biord
Salut.
Ce jeudi,17 Avril 2008 à partir de 19h30 aura lieu au local un resto de soutien pour Christophe Biord.(en taule depuis plus de 5 mois dans le cadre de la loi sur la récidive!)
Le repas sera Vegan à prix libre (on calculera quand même le prix de revient et on vous "fixera" un prix minimum...(le but est bien d'envoyer des tunes au Tof)...)
Si la "cause" des prisonniers vous touche ou même si, elle vous importe peu...mais que vous aimez notre fabuleuse bouffe vegan...alors, vous passerez un moment exceptionnel au local!!!!!!
A jeudi, 19h30 au local!(61 rue jeannin Dijon)
Bonne journée.
Aux livres camarades!
Les temps sont durs! Cette assertion est aujourd'hui partagée par nombre de militan(te)s anticapitalistes. Pourtant à y regarder de plus près, le nombre de réflexions, de sites Internet, de livres, donc de productions intellectuelles, est en pleine expansion pour ce qui concerne notre combat. Un nombre sans cesse croissant de maisons d'édition¹, plus ou moins jeunes, publient sur les thèmes qui nous importent.
Paradoxalement nous notons, dans les réunions et les conférences, des approximations, des confusions relativement à la connaissance, à la compréhension du fonctionnement socio-économique de l'idéologie capitaliste et plus précisément de son tournant néo-libéral. Ce virage amorcé au début des années 80 a mis fin aux deux tendances hégémoniques qui ont suivi la seconde guerre mondiale, à savoir le Fordisme au sein de la production capitaliste et l'Etat-Providence à celui de la redistribution des gains de productivité.

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ANARCHIST BLACK CROSS BENEFIT FEST
10/05 @ la zone 42 quaie de l ourthe 4020 liege - hellgium
RUIDOSA INMUNDICIA (fastcore - austria)
YEARS OF DECAY (crustpunk - breizh)
GIVE UP ALL HOPE (crust - london)
MEINHOF ( anarkopunk - uk)
ACTIVE MINDS ( anarkocrustpunk - london)
ROSA PARK ( electropunk - fr)

11/05 @ la factory 24 rue souverains-pont 4000 liege - hellgium
DONDERHOND ( folkpunk - be )
STRONG AS TEN ( punkhxc - fr)
VARLIN ( anarkopunk - fr)
KRAP NEK ( crustpunk - fr)
SNIPER ALLEY (anarkopunk - de)
RENE BINAME ( punk - be)
+ video , press , distro , vegan food , fireshow start 17h
paf 7 euros each day
Journées de résistance!
Avril 2008 - Journées internationales de résistance des squats et espaces autonomes
Samedi 12 et dimanche 13 avril
A Dijon et simultanément dans des dizaines de villes dans le monde :
Actions, manifs, concerts, zones autonomes, repas de quartiers, débats, , ateliers, projections...
Toutes les informations et les détails sur:
http://april2008.squat.net
Rassemblement de soutien à Dijon
* Rassemblement de soutien à Ivan et Bruno, emprisonnés pour leur solidarité avec les sans-papiers

Vendredi 11 avril à 17h30, à Dijon devant la préfecture
Vendredi 4 avril, une nouvelle fois, un sans-papiers, Baba Traoré, trouvait la mort en banlieue parisienne alors qu'il tentait d'échapper à la police.
Samedi 5 avril, des dizaines de milliers de personnes défilaient dans les rues de France pour crier leur rage face à la terreur que fait régner l'Etat français sur les étranger-e-s. A Paris notamment, des flots de fumigènes ont éclairé le défilé, afin de marquer un soutien à Ivan et Bruno, emprisonnés depuis le 19 janvier pour avoir voulu se rendre à une manifestation devant le centre de rétention de Vincennes avec... des fumigènes.
Leur emprisonnement s'inscrit dans le contexte d'une lutte en expansion que l'Etat cherche à étouffer. Depuis quelques mois, à l'intérieur des centres de rétention en France, des sans-papiers communiquent vers l'extérieur sur leur emprisonnement, s'enfuient, font des grèves de la faim, refusent de rentrer dans leur chambre, incendient leur cellule, vont jusqu'à tenter de se suicider ou de s'auto-mutiler, et en retour, se font systématiquement tabasser par des CRS, isoler, humilier, déporter.
A l'extérieur, des individus et des collectifs s'organisent pour empêcher des rafles dans la rue ou des avions de décoller, pour cacher des sans-papiers, remplir des dossiers, se marier, faire reculer la police à la sortie des écoles, occuper des préfectures, faire savoir ce qui se passe dans les centres de rétention et multiplier les manifestations et rassemblements de soutien. Pendant plusieurs semaines, au tournant de l'année, des milliers de personnes se sont ainsi réunies régulièrement devant le centre de rétention de Vincennes, en lançant des feux d'artifice et en criant "liberté" d'une seule voix avec les retenus.
Là encore, la répression policière ne s'est pas faite attendre : le 19 janvier, trois personnes sont arrêtées sur le chemin de la manifestation contre l'allongement de la durée de rétention pour avoir eu des fumigènes et des pétards avec eux. Par protestation contre le fichage, ils refusent de donner leur ADN et leurs empreintes digitales. Des appartements sont ensuite perquisitionnés et saccagés. Les policiers n'y trouveront que quelques brochures militantes, ce qui n'empêche pas qu'un juge anti-terroriste soit chargé d'instruire une enquête pour "association de malfaiteurs, détention et transports d'engins incendiaires ou explosifs en vue de détruire des biens ou de commettre des atteintes aux personnes". Deux d'entres eux, Ivan et Bruno, sont incarcérés depuis, en attente d'un procès. Dans la semaine qui suit leur arrestation, la presse, racoleuse, reprend sans aucun recul la version policière, et parle de "junior-terroristes" et de fantomatiques réseaux qui se préparerait à la lutte armée. Ici quelques fumigènes, pourtant couramment utilisés dans les manifs, ont suffi au gouvernement pour oser brandir une nouvelle fois le spectre du terrorisme. L'objectif est clair : museler toute contestation, tenter de diviser les militant-e-s, d'en isoler certain-e-s, de faire taire et réprimer tous ceux qui luttent contre l'enfermement et le traitement que subissent en France les classes populaires et les étranger-e-s.
Si le cas d'Ivan et Bruno peut sembler particulièrement choquant, il est malheureusement symptomatique d'une répression accrue des militant-e-s. Depuis janvier, diverses personnes ont été arrêtées et inculpées, pour avoir voulu se rapprocher des détenu-e-s devant un centre de rétention, pour avoir protesté lors d'une rafle, pour avoir accueilli des sans-papiers chez eux, pour avoir refusé qu'un avion décolle avec des personnes bâillonnées à son bord ...
Pas plus que nous ne pouvons laisser des sans-papiers se faire expulser, nous ne pouvons laisser des compagnons de lutte croupir en prison pour leur solidarité. Ne laissons personne isolé-e face à la justice et à la police, continuons à désobéir aux lois racistes, multiplions les insoumissions !
Collectif de solidarité avec les inculpé-e-s - Dijon
Concert du 18 Avril
Un joyeux non anniversaire!
Agression fasciste à Metz!
Dimanche 30 Mars vers 00H45, le Pink Bar a été victime d'une agression fasciste d'environ 50 personnes armées (poings américains, couteaux, matraques téléscopiques, tournevis, etc...). La devanture du bar a été caillassée et toutes les vitres brisées. Au même moment se déroulait un concert antiraciste. 8 militants fascistes ont été interpellés.
Nous estimons que l'extrême droite a délibérement fait le choix d'attaquer un des rares lieux messins où se déroule des activités culturelles. De plus, ce dernier est situé dans un quartier populaire et métissé.
Afin qu'une telle situation ne se reproduise plus jamais, nous appellons tous les habitants du quartier, tous les commerçants, tous les antifascistes, syndicaux ou politiques, à participer à une journée de mobilisation contre l'extrême droite Samedi 5 Avril. Il se déroulera :
- Une manifestation à partir de 13H Places des Paraiges (devant le Pink Bar)
- Un meeting antifasciste à 17H à La Chenille Bleue (rue Mazelle)
- Un concert le soir même au Pink Bar
Stéph

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