Compilation de soutien!
UNE COMPILATION DE SOUTIEN AUX INCENDIAIRES ENGEOLÉ-E-S LORS DES PRÉSIDENTIELLES 2007.
Pendant la campagne électorale des présidentielles 2007, un peu partout en France, des dizaines de permanences de tous bords sont attaquées (au moins cinq ont brûlé), des bureaux de votes et des relais télé sont sabotés. Et puis des voitures et des drapeaux français qui s’enflamment, des vitrines qui tombent…
D’la barricade et du pavé ! A Avignon, Montpellier, Villeurbanne, Paris et Millau, plusieurs personnes sont incarcérées pour s’en être prises à la démocratie et à ce système par diverses actions*. Ces actes parlent d’eux-mêmes et leur auteurs sont pour nous des camarades, des pyrotechniciens de la lutte des classes. Incarcérés, certains ont été lourdement condamnés et d’autres sont encore en attente de leur procès. Il est nécessaire d’organiser un soutien financier (frais de cantines, d’avocats, etc.), moral et politique.
D’où cette compile.
Pour survivre et espérer des victoires face au pouvoir, l’organisation collective et la solidarité sont des armes.
*31 mars, Avignon, incendie d’une permanence électorale du PS ; 22 avril, Montpellier incendies de « voitures de bourges » dans le centre ville ; 22 avril, Millau, sabotage de trois relais de télévision ; 22 avril, Paris, incendies de voitures dans Paris ; 11mai, Villeurbanne, incendie d’une permanence électorale de l’UMP ; 11 mai, tentative d’incendie d’une voiture devant le Fouquet’s.
LA COMPILE CLASSE… CONTRE CLASSE ! C’EST :
UNE BROCHURE DE 40 PAGES avec des textes et tracts sur les événements de la campagne présidentielle et l’arrestation des incendiaires et dans une seconde partie une compilation de textes contre les élections et la démocratie, avec des textes de Archinoff, Durruti, Gilles Dauvé, Alexandre Berkman, Léon de Mattis, certains tirés des revues Mordicus, L’envolée, Cette Semaine, Tous le monde dehors, Echange.
UN CD DE 24 TITRES punk, rock, hip hop, électro avec : Zora, Rage Mécanique, La Fraction , Hainemis d’état, Les Rapaces, Fuck da tourist, Kochise, Skalpel de la K-Bine, Fred Alpi, Komak, Bimbo killers, Chinken’s Call, Les Molards, Cizif et Puzzmama, Scherzo, Urban Blight, Mon Dragnon, Bière sociale, Scheisse for ever, Samizdat, Plaine Crasse, H-War, René Binamé, No Shangsa.
La compile (brochure et CD) est vendu 5€ (ou plus) en soutien aux incendiaires engeolé-e-s.
On peut notamment la commander à :
APCP, BP 30312, 84021 Avignon cedex (chèque à l’ordre d’APCP).
Pour toutes infos ou pour diffuser cette compile : [email protected]
News de Conflict!
More cancellations.
Unfortunately I regret that I am unable to fulfill Conflict appearances in Scotland, Austria and France scheduled for April 2008. The progressive injury to my neck worsened during U.S.A dates in December and has failed to heal satisfactorily in time. At present the neck is simply not strong enough for me to complete the Conflict set at an acceptable level. Medical experts’ advice is that I should refrain from live appearances until 2009 in order to ’possibly’ avoid further damage. However, it is my firm intention to recommence sooner and therefore a one off (test)appearance will take place in August when Conflict WILL take part in the Rebellion Festival in Blackpool, England.
I would sincerely like to apologise to the Childline promoters in Glasgow, Scotland, to Daz Russell and all the Rebellion festival team and to the French organisations for these unavoidable cancellations.
I also want to extend these apologies once again to all involved in the past cancellations during 2006 and 2007,namely William (West Coast USA,)Joe(East Coast USA),Dom(Canada),the French distro people and of course the Leicester crew. Finally I wish to apologise to anyone who hoped to attend these events to see Conflict, thank those who have attended in the past and everyone who has shown Conflict such strong support.
Future appearances.
The ongoing injury has now become so frustrating and is deeply disappointing and at present there seems to be no solution. In truth I have underestimated the seriousness of the situation and many have said I have not shown the condition enough respect, but I wanted to resume appearances and would never do a lame Conflict set that simply went through the motions, that just ain’t me..
So what then? Stop playing for good? Keep going? At what cost?
One thing I am sure of is there is no point in keeping trying to book dates that may end up having to be cancelled again and again, it’s unfair to all involved and upsetting to me.
It now seems certain that I will never be able to undertake heavy touring schedules again and will need to limit the amount of appearances and constantly assess the situation.
I am not ready yet to walk away from all this and simply give up.
This incredible lifelong journey I have been so fortunate to be involved in is what I do, it is all I have ever done. Therefore I think for the foreseeable future Conflict should only make appearances at festivals(after August) but more importantly we should organise and take part in our own festivals.
THE GATHERING OF THE THOUSANDS
These events should all be for a specific reason(not just another festival) and only to raise funds for many organisations and causes. They could be held worldwide and organised by people that really care about what we are all trying to achieve, in venues that are as suitable as is possible. A final note on appearances, even before Friday’s news regarding my neck, I had decided that Conflict would not be going ahead with the Carling Academy dates in September, to me they were just pointless gigs in the acceptable touring circuit that I never want Conflict to become a part of.
Taking part in festivals in mainstream venues such as the academy chain is worthwhile as it breaks new ground and attracts new people, but a Conflict gig in itself should always be held in more appropriate venues and be relevant. A huge thankyou to Chris gee for his understanding,support and concern.
Conflict..new album..single..video..Tilt.
Work is now well underway on the above projects. I have been working with Mark Pickstone and more recently Spike T Smith the Conflict drummer whose input has been immense and the results are sounding fantastic. I am also pleased and proud to announce that Calvin Sewell, Stigg’s boy(Icons of Filth,)is joining me on vocal duties and is also helping create the projects. Calvin will also be taking part in Conflict appearances in the future. Thankyou once again for your continued support.
Colin


Un mort suite à un incendie de squat!
Bonjour,
La personne qui a été brûlée dans l'incendie de Rennes a succombé samedi soir à ses blessures.
Il s'agissait de Joe Sacco, fondateur de Halem (association des HAbitants de Logements Éphémères ou Mobiles) : http://www.halemfrance.org/ Il était un acteur majeur des réseaux pour la décroissance et de nombreuses personnes se souviennent de son travail pour "le choix de sa vie". Finalement les membres de l'Elaboratoire et de la Villa ont rendez-vous à la mairie de Rennes mardi matin, mais il y a toujours rendez-vous sur place ce mardi à 8h.
Vous pouvez néanmoins écrire une lettre de soutien à l'Elabo à la mairie de Rennes pour leur signifier l'importance à vos yeux et l'intérêt que vous portez à l'Elaboratoire.
toutes les infos ici : http://elaboratoire.free.fr/
Enfin je vous fais part de certaines coïncidences que je trouve troublantes au sujet de ce drame, je ne sous entends rien de plus, je me dis juste qu'il faudrait peut-être poser certaines questions :
- La Villa a brûlé le jour du printemps (à partir de quand il est possible d'expulser les gens).
- La lettre d'expulsion est arrivée le lendemain (donc écrite et postée le jour même), sur le Week-end de Paques (difficulté de joindre les administrations et autres avocats), pas de jours ouvrables avant le mardi matin, jour des Bulldozers...
- Il y avait de nombreux disjoncteurs, la théorie des pompiers du "tableau électrique qui prend feu ou du mégot mal éteint" n'est pas très cohérente selon les électriciens du site.
- la mairie a racheté le site en Janvier, on ne sait pas trop pourquoi.
- la mairie aurait des projets de constructions immobilères sur le site.
- On sait qu'il y a des déchets enfouis dans le grand champ (plaine de Baud) qui est situé entre les locaux de L'Elaboratoire et la Villa. Par ailleurs une association écologiste Brestoise demande à ce qu'on sache où ont été enfouis les déchets de l'Amoco-Cadiz, ils n'ont mis à jour que certains des ces endroits et cherchent les autres, mais le naufrage de l'Amoco a eu précisément 30 ans ce mois-ci, y a-t-il un rapport ?
Soyons solidaires,
Merci
Cédric.
CONTRE LA VIDEOSURVEILLANCE
Rassemblement devant la Mairie contre le projet de vidéosurveillance dans les rues de Dijon
Vendredi 28 mars à 18h
A l'occasion du nouveau Conseil Municipal, remise de l'appel contre la vidéosurveillance co-signé par :
AJR Dijon - Attac 21 - Le Bistrot de la scène - Le Cappucino - Le Chez nous - Le cinéma Eldorado- Collectif Unitaire 21 pour une alternative à gauche - CNT équipements 21 - CNT Education 21 - Echanges et mouvements - EVS 21 - la FSE 21 - LCR 21 - Ligue des Droits de l'Homme 21 - le Groupe libertaire - Maloka - Pour une République Sociale 21 - Ras le Front 21 - Réseau Université Sans Frontières 21 - Scalp 21 - Solidaires 21 - Espace Autogéré des Tanneries - STA - Titane Piercing - la Vie pérenne - le Vieux léon - X=Y - les Zigotos - Zoomazic production
Après la manifestation du 1ier mars qui avait réuni plus de 300 personnes dans les rues de Dijon, nous appelons les diverses organisations, associations et individus qui se sont unis à la campagne contre la vidéosurveillance à Dijon, à venir déposer collectivement l'appel contre la vidéosurveillance dans les rues de Dijon, lors du conseil municipal du vendredi 28 mars. Il est encore temps de faire entendre nos voix et d'empêcher ce projet avant que sa mise en place ne soit votée. L'appel est par ailleurs encore ouvert à de nouvelles co-signatures.
Collectif "Silence on tourne !"

Retrouvez ci-dessous le texte de l'appel :
Ville après ville, les caméras de surveillance se sont peu à peu immiscées dans de nombreux espaces de vie, de travail et de consommation.
À Dijon, depuis 2002, 200 caméras de vidéosurveillance ont été installées dans l’ensemble du réseau de bus Divia. Dans la logique de surenchère sécuritaire actuelle, c’est maintenant 20 caméras, reliées à un poste de contrôle où des agents de police pourront surveiller nos faits et gestes 24h sur 24, qui vont apparaître dans les rues du centre-ville. Ce projet a été voté dans l’urgence par le conseil municipal de novembre, sans consultation ou approbation des principaux intéressés : nous autres habitant·e·s, prévenu·e·s une fois que tout est déjà acté.
Pourtant, il existe de nombreuses raisons de s’y opposer et de refuser la vidéosurveillance :
- C’est une atteinte aux libertés individuelles et publiques, où chaque individu doit intégrer le sentiment d’être surveillé en permanence ;
- Dans la lignée de la biométrie dans les écoles ou du fichage ADN, c’est un outil technologique supplémentaire de contrôle social (surveillance des individus) et politique (contrôle des manifestations, fichage des militants...).
- C’est une mesure à replacer dans une logique d’urbanisme qui vise à aseptiser la cité en refoulant les « indésirables » du centre ville ;
- Elle joue d’abord sur le « sentiment d’insécurité » et l’exploite à des fins électoralistes ;
- Elle s’attaque aux conséquences et non aux causes des inégalités et discriminations ;
- Ce marché du sécuritaire se développe sous la pression d’un lobby industriel qui y voit la source de nouveaux profits ; les 540 000 euros dépensés pour ce projet (uniquement pour l’installation du dispositif) pourraient être mieux utilisés : santé, environnement, social...
- Dans toutes les villes où elle a commencé à s’implanter, elle s’est rapidement étendue aux différents quartiers, laissant de moins en moins de zones libres de l’œil de « Big Brother ».
La création d’un comité d’éthique qui ne peut en rien remettre en cause le projet sur le fond, ni son fonctionnement, ne sert qu’à donner une façade « démocratique » à un coup de force politique et à faire taire les protestations.
Le collectif dijonnais contre la vidéosurveillance, « Silence, on tourne ! », entend interpeler l’opinion sur ce débat confisqué et empêcher ce projet d’aboutir, en invitant associations et organisations à co-signer cet appel.
LIBERATION ANIMALE
Conférence/Débat : Pourquoi et comment abolir l’expérimentation animale ?
Mercredi 2 avril à partir de 19h à Saint-Apollinaire, Espace des Générations 16 rue Charles le Téméraire. Accès bus : liane 3 direction Saint-Apollinaire - arrêt Val Sully.
Animée par : Claude Reiss de l’association Antidote Europe ( http://www.antidote-europe.org ) et un intervenant du collectif International Campaigns ( http://www.international-campaigns.org )
Entrée gratuite
Conférence organisée par le Collectif de Libération Animale de Dijon ( http://clad.forumactif.info/index.htm )
CONCERT HARD CORE
Dimanche 23 mars 2008 à la salle des fetes de broye les pesmes dans le 70 (à 40 km de dijon juste apres pontailler) ( et 45km de besançon)
ouverture 20h le prix est de 7 euros
warm spit ( hxc punk de besançon/ www.myspace.com/warmxspit)
red cold seasons ( hxc old school de dijon/ www.myspace.com/redcoldseasons)
die out! ( hxc punk belgique/ www.myspace.com/dieout)
our time down here ( hxc punk angleterre: www.myspace.com/ourtimedownhereuk)
Flyer concert du 12 avril
Printemps 08 - Saint-Imier ad lib
« Ce fut au sein de la population intelligente, remuante, des Montagnes du Jura, que s'élabora ce que devint plus tard l'anarchisme. Jamais aucun de nous n'aurait rien fait si nous n'avions devant les yeux ce milieu ouvrier, intelligent, pensant, indépendant et dévoué qui s'était formé dans les Montagnes et le Vallon. » P. Kropotkine
Le 15 septembre 1872 à St-Imier, le congrès de la tendance antiautoritaire de l'Association Internationale des travailleurs (AIT) se tenait à l'Hôtel de Ville (actuellement Hôtel Central). Cet événement est considéré par nombres d'auteurs comme l'acte de naissance de l'anarchisme en tant que tendance distinct au sein du mouvement ouvrier et dans lequel Espace Noir se reconnaît.
C'est donc avec enthousiasme que nous avons répondu à l'appel de Sabine Oppliger, artiste peintre et plasticienne et de Pierre Eggimann, pianiste et compositeur d'organiser une série d'événements et de créations afin de « se réapproprier ce patrimoine de la mémoire collective » selon leur propre expression. Vous trouverez le détail du programme dans nos pages.
Nous profitons de cette présentation pour saluer l'excellente collaboration que nous avons partagé avec ces deux artistes (compagne et compagnon de longue date) et les autres institutions partenaires : le CCL, Mémoires d'Ici et CEJARE, le CIRA, le Musée de St-Imier, l'Ensemble Vocal d'Erguël, l'Ecole primaire et secondaire, l'Ecole supérieure de commerce, l'Ecole de musique du Jura bernois, ID3A.
au Mât-Noir le 03 Avril
Quand le Pavillon noir se déploie!
La Mauvaise Herbe repousse (toujours) !
C'est avec plaisir, que le collectif « Le Pavillon Noir », composé d'étudiants, de chômeurs, de sans-logis et de salariés vous annonce l'ouverture d'un nouveau centre social autogéré à Caen. En effet, nous occupons depuis le Mercredi 12 Mars 2008, un bâtiment vide, inoccupé depuis longtemps, ouvert et laissé à l'abandon. Il est grand et en parfait état. C’est ce vendredi que nous avons décidé de rendre son occupation officielle. Rappelons, que nous n’en sommes pas expulsables sans procédure légale devant le Tribunal de Grande Instance de Caen.
Nous occupons ce lieu pour plusieurs raisons. Premièrement, parcequ'un certain nombre d'entre nous n'a plus les moyens financiers de se loger sur l'agglomération Caennaise. Deuxièmement, parcequ’on n’a pas de lieux pour nos projets et nos diverses activités : ateliers vélos, ateliers informatiques, ateliers peintures, chorales, projection de films et documentaires, débats, salle de réunion, cuisine collective, théâtre, zone de gratuité, bibliothèque militante –infokiosque-, etc. Troisièmement, parce que face au capitalisme qui pourrit nos vies et notre environnement, il faut se rencontrer, se rassembler, s’organiser. Nos squats se veulent des carrefours où l’on peut mettre en commun nos expériences, nos savoirs, nos moyens, nos envies pour résister, créer et saboter ce vieux monde inégalitaire et répressif. Quatrièmement, parce que « La Mauvaise Herbe » repousse toujours et à cela, personne n’y peut rien.
Nous sommes peut-être en situation de précarité mais nous avons une vie riche et nous voulons continuer à l’enrichir. Ces projets, en partie énumérés, sont la continuité de ceux mis en place à « La Mauvaise Herbe », un ancien centre social autogéré, illégalement expulsé et rasé.
« Le Pavillon noir » est, pour une partie d’entre nous, notre domicile principal. De ce fait, nous nous attacherons particulièrement à le rendre vivable et accueillant. En cela, il est idiot de croire que nous allons le dégrader, bien au contraire, chaque lieu occupés depuis ces 3 dernières années ont été rendu en parfait état ou plutôt en meilleurs états. Cependant, le pavillon noir n’est pas né pour faire chier ses contemporains - lorsqu’ils ne sont pas ses ennemis. Nous entendons entretenir avec nos voisins de bonnes relations (les nuisances seront limitées par les occupants eux-mêmes).
« Le Pavillon noir » n'est pas un centre d'hébergement, ni une MJC, il est un lieu où s'élabore une expérience d'autogestion, un squat qui attaque les fondements même du monde marchand qui nous entoure. Le collectif ne réclame aucune citoyenneté ou reconnaissance des institutions politiques, ni subventions. Nous n’appartenons pas au même monde et cherchons avec obstination à détruire ce vieux monde marchand qu’est le capitalisme et qu’Etats et politiques continuent de protéger.
« Le pavillon noir » est situé au n°10 Boulevard Poincaré 14000 CAEN, juste à coté de l'arrêt Tram "Aviation". Vous pouvez nous contacter en nous écrivant un e-mail : [email protected], en consultant notre site internet : http://caen.squat.net, en nous téléphonant : 0631024118 ou plus simplement en venant nous rendre visite durant les portes ouvertes du lieu.
Faites tourner l’info et venez nombreux nous rendre visite…
Bar "Au Connemara" , le 15 mars
Message de bienvenue au rassemblement D’Ensisheim
samedi 1er mars 2008
Pour conclure cette vingt-et-unième année de détention qui a vu s’ouvrir une nouvelle phase de résistance pour mes camarades Nathalie et Jean-Marc, et avec toutes mes pensées à Joëlle qui nous manque tant à toutes et à tous, je voudrais que vous sachiez que si nous n’avions pas vécu réellement en rupture avec le capitalisme de sorte que vivre et combattre ne fasse qu’un, alors nous nous serions inéluctablement écroulés face à l’appareil de répression étatique. Pour cette raison, je tiens à ce que vous vous souveniez toujours que se repentir est obligatoirement devenir otage de son propre passé et être alors sans futur, ni présent.
Si je veux vous communiquer cette expérience, c’est pour que vous puissiez vous l’approprier dans votre propre combat, en gardant à l’esprit comment résister est toujours possible.
Ainsi, se battre pour ne pas devenir otage de sa propre image, de son propre passé, voilà la tâche révolutionnaire que chacun et chacune de nous peut accomplir jour pour jour et s’ouvrir comme nous ouvrir ainsi ensemble une perspective de vie, une perspective de rupture sociale avec le capitalisme.
Ne souffrez pas, luttez !
Courage.
Oser lutter, oser vaincre !
Georges Cipriani, 23 février 2008
Ce message a été lu en français puis en allemand devant les militants venus, nombreux, devant la prison d’Ensisheim.
Manifestation à Ensisheim
Samedi 23 février... Nous étions à Ensisheim !
lundi 25 février 2008, par Lou:
Venus de Belgique, d’Allemagne, de Suisse, de Paris, de Strasbourg, de Dijon, de Clermont-Ferrand, d’Auxerre, d’Arras, ce sont plus d’une centaine de militants qui ont participé au rassemblement-manifestation devant et autour de la prison d’Ensisheim, ce samedi 23 février.
Les slogans : « Vingt et un ans, ça suffit, libérez Cipriani », « pierre par pierre, mur par mur, nous détruirons toutes les prisons », « de Bapaume à Lannemezan, de Clairvaux à Ensisheim, libérez Action directe », « libérez Georges Cipriani, libérez Georges Abdallah » ont résonné dans les rues de la paisible ville alsacienne, peu habituée à un tel déploiement de drapeau rouge et de banderoles...
Georges cipriani, 58 ans, membre historique d’Action directe, enfermé depuis 1987, libérable depuis 2005, verra sa demande de libération conditionnelle, déposée en novembre dernier, examinée prochainement par les juges.
Nous n’oublions pas Régis Schleicher, enfermé depuis 1984, qui vient de déposer une demande de libération conditionnelle en janvier, ni Georges Ibrahim Abdallah, communiste libanais, enfermé depuis 24 ans dont la 7e demande de libération sera examinée le 17 avril prochain. Restons mobilisés jusqu’à la libération totale de tous les militants d’Action directe et de Georges I. Abdallah !
communiqué de "ne les laissons pas faire"
forum social
RENCONTRES SOLIDAIRES
les vendredi 19 et samedi 20 avril aux tanneries
Forum Social autour des luttes des luttes indigènes en Amérique notamment.
Cet espace est né de la volonté de réunir des personnes de diverses cultures et milieux sociaux autour de projets de rencontres engagées solidaires populaires et culturelles. Celles ci s'articuleront autour de projections, de débats, de concerts,de performances artistiques et d'ateliers pratiques divers, le but étant de partager nos savoirs, nos savoirs faire, nos expériences et nos ressentis...de reduire ainsi nos dépendances au système, d'abattre les barrières, les valeurs mercantiles et productivistes, les barbelés, les prejugés que le système a érigé dans nos têtes, de construire ensemble des espaces de résistance, d'échange et de liberté.
--> http://www.myspace.com/rencontresolidaires

Concert de soutiens aux Indiens Màpuche le Samedi soir avec:
|_ SKALPEL / KOMMANDO MALIK ___|
Hip Hop / Aulnay sous Bois --> http://www.lak-bine.com/
|__DR LARRY & URBAN ___|
Hip Hop / Dijon --> http://www.myspace.com/urbancontact
|__ TOSKOMAN ___|
Reggae / Madrid, Espagne --> http://www.myspace.com/toskoman
|___ MR DONZO ___|
Reggae / Milano, Italie. --> http://www.myspace.com/misterdonzo
FEMMES REBELLES
LA STRUCTURE ZAPATISTE IMPULSE L'ACCESSION AU POUVOIR DE SA COMPOSANTE FÉMININE.
Des dizaines de femmes zapatistes, dont beaucoup d'indigènes maya tzeltal des basses terres du Chiapas, parées de plumes et de rubans multicolores, leurs yeux sombres encadrés par des passe-montagnes noirs, sont sorties du rustique auditorium sous les applaudissements de centaines de féministes internationales, réunies pour la session inaugurale de la Rencontre des femmes zapatistes avec les femmes du monde, qui s'est tenue à la fin de l'année dernière à l'invitation de l'Armée zapatiste de libération nationale (EZLN).
À la fin juillet, au terme d'une réunion avec des paysans d'une dizaine de communes dans le hameau connu sous le nom de La Realidad, Everilda, une jeune rebelle de cette communauté, sans l'accord préalable du commandement général de l'EZLN, à ce qu'il semble, a convoqué cette rencontre de toutes les femmes, en expliquant que les hommes étaient invités pour donner un coup de main à la logistique, mais qu'il valait mieux qu'ils restent à la maison à s'occuper des enfants et des bêtes pendant que les femmes conspiraient contre le capitalisme.
Cette rencontre a eu lieu du 29 au 31 décembre 2007, dans cette localité officiellement appelée Commune autonome Francisco Gómez, et elle a rendu hommage à la mémoire de feue la commandante Ramona ; y ont assisté entre 300 et 500 femmes militantes non mexicaines. Et, conformément à ce qu'avait dit Everilda, les hommes y ont décidément joué un rôle secondaire.
Des écriteaux placés autour du Caracol (centre culturel et politique zapatiste) appelé "Résistance vers un nouveau matin" prévenaient les hommes qu'ils ne pouvaient pas remplir les fonctions de "porte-parole, traducteurs ou représentants lors des sessions plénières".
À la place, leurs activités se borneraient à "préparer et servir à manger, faire la vaisselle, balayer, nettoyer les latrines, ramasser du bois et s'occuper des enfants".
De fait, quelques jeunes hommes zapatistes ont passé des tabliers où étaient imprimés des mots comme "tomate" et "EZLN" pour travailler dans les cuisines.
Pendant ce temps, les hommes les plus âgés s'asseyaient en silence sur des bancs de bois un peu à l'écart de l'assistance, échangeant parfois des signes approbateurs quand une compañera développait un bon argument, ou souriant fièrement après que leur fille, leur épouse, leur sœur ou leur mère eurent raconté leurs histoires aux auditrices.

LES FEMMES GAGNENT DU TERRAIN
Le rôle de la femme à l'intérieur de la structure zapatiste a changé radicalement depuis la préparation de la rébellion. Quand les fondateurs de l'EZLN, radicaux des villes du nord du Mexique, sont arrivés pour la première fois sur les basses terres tzeltal-tojolabal du sud-est du Chiapas, les femmes étaient maintenues par leurs maris dans le monolinguisme ; c'était un moyen de contrôle. Elles se consacraient à élever leur famille, et leur position se situait à l'arrière-plan de la communauté.
Ceux qui sont venus du dehors ont offert l'indépendance aux jeunes filles et les ont invitées à participer aux camps d'entraînement dans la montagne, où elles allaient apprendre à manier une arme, ainsi que des notions d'espagnol. Elles sont devenues ainsi partie prenante de la force combative de l'EZLN.
Le 1er janvier 1994, quand les zapatistes ont pris les villes de San Cristóbal et Ocosingo et cinq autres chefs-lieux, les femmes constituaient un tiers de l'armée rebelle. Des combattantes se sont sacrifiées dans la sanglante bataille d'Ocosingo.
Intégrer les femmes à la structure militaire a finalement été plus facile que cultiver leur participation à la structure civile, à cause des habitudes enracinées dans la vie des communautés. Bien que les femmes aient occupé cinq places sur les dix-neuf dans le Comité clandestin révolutionnaire indigène*, le commandement général de l'EZLN, leur représentation est bien moindre dans les vingt-neuf conseils municipaux autonomes et les cinq Conseils de bon gouvernement qui administrent l'autonomie régionale zapatiste.
Mais, au fur et à mesure que se développait l'infrastructure sociale zapatiste, les femmes sont devenues animatrices de santé et d'éducation, et ont dirigé les commissions qui planifiaient ces campagnes.

BAS NIVEAU DE VIOLENCE
La libération des femmes dans la culture zapatiste s'est vue renforcée par l'interdiction de la consommation d'alcool imposée par les zapatistes dans leurs communautés. Alors que de nombreuses localités mayas de l'intérieur, comme San Juan Chamula, sont saturées par l'alcool et des chiffres élevés de violence domestique, la région zapatiste a les indicateurs les plus bas de l'État en matière d'abus, selon les données révélées par la commission des femmes du Congrès du Chiapas.
En tant qu'État, le Chiapas a l'un des taux les plus élevés de féminicides du Mexique : 1 456 femmes y ont été assassinées entre 2000 et 2004. Le bas niveau de violence contre les femmes dans la zone d'influence zapatiste est d'autant plus remarquable qu'une grande partie du territoire rebelle, dans les basses terres, jouxte le territoire guatémaltèque, où 500 femmes sont assassinées chaque année.
Tandis que les hommes s'occupaient des enfants et nettoyaient les latrines, les femmes ont raconté leurs histoires dans les assemblées.
Beaucoup de jeunes compañeras comme Everilda ont grandi dans la révolution – qui fête cette année son quatorzième anniversaire – et ont rapporté qu'elles ont appris à lire et à écrire dans les écoles rebelles ; elles ont raconté leur travail comme animatrices sociales, comme institutrices, comme paysannes ou comme mères.
Les grands-mères zapatistes ont parlé des premières années de la rébellion. Des commandantes chevronnées, comme Susana qui a parlé avec émotion de Ramona, "la plus petite des petites", sa compañera de tant d'années, ont rappelé comment dans la guerre les hommes et les femmes ont appris à partager les tâches domestiques comme faire la cuisine ou laver le linge.
"Beaucoup parmi les compañeros ne veulent pas encore comprendre nos demandes", a affirmé la commandante Sandra. "Mais nous ne pouvons pas lutter contre le mauvais gouvernement sans eux."
John Ross "Noticias Aliadas", 21 février 2008.
* Pour autant qu'on le sache, ces chiffres sont fantaisistes, on en laissera donc l'entière responsabilité à l'auteur. Cela n'invalide pas pour autant le reste du propos (NdT).
Traduit par el Viejo.
Attaque fasciste dans le XXème arrondissement
communiqué de presse
Dimanche 2 mars, sur le marché de la rue des Pyrénées, une quarantaine de nervis de l’extrême droite française, dont des membres du service d’ordre du FN, et de Pro Patria, mouvement néo-fasciste, s’étaient fixés comme objectif une descente musclée sur le quartier.
Armés de barre de fer, de casques et de torches, leur but était clairement d’en découdre aussi bien avec les habitants du quartier qu’avec les militants présents. Grâce à notre vigilance, les nervis d’extrême droite ont été stoppés et canalisés à l’entrée du marché ce qui a donné lieu à De violents affrontements d’affrontements en pleine rue devant les yeux médusés des badauds.
Cette année le FN avait déjà tenté de venir en force sur ce marché. En effet, il y a 15 jours, le candidat du FN pour le 20 ème arrondissement, alors protégé par le Renouveau Français de Thibaud de Chassey, avait essayé de s’imposer sur le marché. Ces derniers avaient alors rebroussé chemin rapidement face à la présence des militants et militantes antifascistes. Une fois encore l’extrême droite a pu constater que nous ne tolérons pas sa présence dans les rues de Paris.
Scalp-Reflex Paris
concert au coffre fort !
Samedi 8 mars dès 20h30
au Coffre-fort, rue de Bonneville, en face de l'IME à saintClaude CONCERT DE SOUTIEN AU COFFRE-FORT / 4 euros l'entrée
avec ZEPPO / COÏT / ARACHNIDE
- ZEPPO (écoanarcore, Neuchâtel) : Du punk hxc suisse qui tire vers Banlieue Rouge ou Phase Terminale. Un gros son, une musique puissante, un poil métal avec plein de breaks.
Zeppo se crée en 1993. Quartet pour le premier concert (saxo, basse/chant, batterie, guitare/chant). Puis le groupe évolue en trio (basse/chant, guitare/chant, batterie). À l'époque nettement influence par la scène alternative française, il sort un premier enregistrement en cassette en 1994. 4 années s'écoulent à sillonner les squats et les salles helvétiques. Une seconde cassette parait, un split vinyl avec Antabuse et des participations a diverses compils. C'est en 1998 qu'Adrian quitte la formation, remplacé peu de temps après par Johnny. Zeppo évolue par la suite vers une musique plus technique et plus rapide, tout en maintenant l'aspect engagé de ses textes. En 2000, Luc cède sa place à Benjamin. L'Âme de Fond, premier album CD sort en 2003. La même année, Sam rejoint le groupe. En 2005, Johnny quitte le groupe et laisse sa place à David. Zeppo, à nouveau quartet, crée petit à petit un style qui lui est propre qu'il nomme écoanarcore, notifiant ainsi dans l'étiquetage autant la position politique du groupe transmise par les textes que l'énergie musicale.

- COÏT (métal, Neuchâtel) : Coït se définit comme une formation rock extrême. À voir en live !
Coït est formé en avril 2002 par arno, schnidre et jo (ex-Malignancy). Après quelques mois de composition, le groupe est rejoint par yorky (ex-Sludge) à la voix. Début 2003, Coït est prêt et se rode alors sur la scène régionale avant de sortir, début 2004, un CD démo 4 titres. En été 2004, après le départ de yorky, Coït décide de continuer en trio. Arno se met à la voix et, depuis fin 2004, le groupe enchaîne les concerts avec un répertoire énergique, bien accueilli par le public. Coït passe une semaine en studio en juillet 2005 pour enregistrer l'album "Brutal Fantasy" qui sort en janvier 2006. En décembre 2005, le groupe part en tournée en France et en Espagne avec Zeppo. Depuis, Coït continue à se produire dans les clubs suisses et prépare la sortie de son nouvel album "Between the lines" prévu pour début 2008. Coït se définit comme une formation rock extrême. A voir en live!

- ARACHNIDE (punk, saintClaude) : Du bon keupon des familles. Ils jouent le "régional de l'étape" en première partie.

* Le COFFRE-FORT est un projet d'"espace social libertaire" à saintClaude. Ce lieu, géré par un collectif anti-autoritaire, est ouvert à toutes les initiatives : sociales, culturelles, politiques...
Côté musical, ça vaut à chaque fois son pesant de castagnettes, et ça vient de loin pour faire du bruit, avec deux dignes représentants de la scène hardcore helvète cette fois-ci (ZEPPO et COÏT), après l'Ardéchois PUSTULE, les Belges de RENé BINAMé, les Hollandais de SCATLOVER ... et avant les Italiens de KALASHNIKOV pour le Premier Mai !

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