UN ANTIFASCISTE ASSASSINÉ À PRAGUE :
"Environ un millier de personnes réuni le 19 janvier 2008 a Pilsen, République Tchèque, en souvenir des victimes de la terreur nazie: il y a 66 ans, des Juifs de Pilsen furent déportés, mais, personne ne savait que, au même moment, une victime de la violence neo-nazi luttait pour sa vie dans un hopital.
Le 18 janvier a Pribam, un village situe a 50 km au sud-ouest de Prague, un neo-nazi de 20 an, Jiri Fous, poignarda Jan Kucera, 18 ans, dans l aine et le dos a peu près une heure avant minuit. Avant cette attaque, des jeunes neo-nazis locaux provoquaient avec des saluts nazis un groupe constitue de jeunes punks et de skinheads antifascistes dont Jan faisait parti. Ses amis essayèrent de stopper le sang qui coulait de son artère fémoral et appelèrent une ambulance. Ni les auxiliaires de santé ni les amis de Jan ne réalisèrent suffisamment tôt qu il avait été aussi touché dans le dos. Jan perdu beaucoup de sang et connaissance. Il fut emmené, le plus vite possible, dans un hôpital très proche, mais, alors qu il était pourtant entre les mains de médecins professionnels, il mourut le Dimanche matin.
Jan Kucera était un skinhead antifasciste de Pribam, et il n avait jamais peur d exprimer ses opinions. Dans son profil Internet, on pouvait lire: "Je suis un garçon normal et je me considère comme un SHARP. Je me fiche de qui sont mes amis - Je ne juge pas les gens à leurs goûts musicaux, à leurs façons de s habiller ou à la couleur de leurs peaux. Je juge les gens sur ce qu ils font. N importe qui peut m écrire. Je déteste les nazis, la bourgeoisie, les communistes et les connards du même genre! Antifascista Oi!"
Il resta loyal a ses valeurs jusqu à la fin. Il restera à jamais dans le coeur de sa famille, de ses amis, et dans celui de toute personne antifasciste. Gloire a sa mémoire."
http://www.antifa.cz
boom de soutien
le groupe cnt de la fac de Dijon organise aux Tanneries, une boom de soutien le jeudi 31 janvier à partir de 21h!
Divers "dj's" seront présents dont le riot and dance pousse disque (ska, rocksteady et punk)! C'est cool si pas mal de monde pouvait venir pour soutenir ce groupe politique qui existe sur la fac depuis 1 année et qui fut bien investi dans les luttes anti-cpe!
Les tanneries, 15bd de chicago,(3 euros)
Contre l’arrivée du contrôle biométrique
** soirée d’infos mercredi 30 janvier à 18h aux Tanneries, 17 bvd. de Chicago **
### Avec une projection du film « Le temps des biomaîtres » ###
De nouveaux systèmes de contrôle biométriques se répandent dans les lycées et collèges français (d’ores et déjà au collège des Lentillères à Dijon). Nous invitons les parents d’élèves, personnels, profs et élèves, mais aussi toutes les autres personnes se sentant concernées à une soirée d’information et projection à ce sujet mercredi 30 janvier à 18h à l’Espace autogéré des Tanneries.
Système de lecture d’iris, des empreintes digitales, du réseau veineux de la main...un fichage de notre corps se répand dans le but de contrôler notre accès à différents espaces du quotidien. Après l’aperçu vidéo-documentaire des différentes technologies biométriques utilisées dans le monde, nous discuterons de leur actualité : dans les logiques de surveillance et de contrôle actuelles, dans les projets du gouvernement et dans le privé, en France et à Dijon.
Nous tenterons de questionner ces logiques sécuritaires, ainsi que les réalités industrielles et l’impact social de la biométrie. Et de tracer quelques perspectives de résistance, notamment en vue d’une campagne d’information dans les établissements scolaires dijonnais.
Pour commencer à aborder cette problématique, nous vous conseillons la lecture d’un article paru dans Blabla nº 2 sous forme d’appel sur la biométrie aux élèves, parents, professeurs et personnels de l’éducation nationale, appel déjà distribué dans de nombreux lycées français : http://www.brassicanigra.org/blabla/numero-2/avis-aux-eleves-parents-professeurs-et-personnels-de-l-education-nationale.html Voici par ailleurs un appel sur le même sujet distribué dans les lycées parisiens :
Lycéens, Lycéennes,
Le contrôle biométrique qui s’est invité aux portes de votre lycée/à la cantine de votre lycée n’est pas anodin. Humiliant, inquiétant et aliénant, c’est un contrôle indigne de notre statut de personne, et complètement disproportionné. La biométrie, au contraire d’une carte ou d’une paire de clés, met un logiciel et une banque de données en prise directe avec l’anatomie de la personne (iris de l’œil, forme du visage, gabarit de la main, ADN...). C’est la version informatique de l’anthropométrie, une technique inventée par la police au XIX° siècle, utilisée pour reconnaître et ficher les criminels. Depuis 2003, les prisons françaises en sont équipées ; on s’en sert aussi pour dépister les immigrés clandestins aux frontières. Bientôt, le gouvernement va nous imposer une carte d’identité biométrique obligatoire. Avec les caméras qui sont déjà partout et le fichier des visages numérisés (biométrie faciale), toutes les administrations, les polices, les milices et les publicitaires pourront savoir qui est où et qui fait quoi...
Ça paraît branché, « c’est comme dans Minority Report », « c’est plus pratique comme ça » : voilà le type d’arguments minables qui servent à légitimer ces machines. Mais comme la télésurveillance, les écrans omniprésents, la multiplication des cartes à puce, la biométrie est l’une de ces choses du quotidien qui rendent les relations entre les gens de plus en plus automatiques, de plus en plus contrôlables, de plus en plus violentes. On ne discute plus : c’est la machine qui décide, c’est l’ordinateur qui sait. Les gens deviennent des objets que l’on gère et qui n’ont plus leur mot à dire. Qui parlait de société libre ?
De plus en plus, sur leurs lieux de vie, les salariés, les lycéens, les prisonniers, les immigrés sont tracés, triés, séparés. Qui parlait de société libre ?
À mesure que s’impose ce genre de gadgets, il devient de plus en plus difficile de se révolter contre le pouvoir de l’État et des entreprises. Il devient de plus en plus suspect de s’exprimer.
Il suffit pourtant de peu de choses pour qu’on remballe ces machines. À Gif-sur-Yvette, dans l’Essonne, les machines ont été détruites pendant une action commando. Au lycée Ravel, à Paris, les profs et les élèves ont fait pression : la proviseure a retiré les bornes au bout de quelques semaines. Ce n’est qu’un début. Quels bénéfices ?
Peut être pensez vous que c’est pour plus vous faciliter la vie que l’installation de ces machines se développe en milieu scolaire. Dans son livre bleu, rédigé en juillet 2004 pour le gouvernement, le GIXEL (Groupement des industries de l’interconnexion des composants et des sous-ensembles électroniques) est très clair. A la rubrique « Acceptation par la population » il écrit :
« La sécurité est très souvent vécue dans nos sociétés démocratiques comme une atteinte aux libertés individuelles. Il faut donc faire accepter par la population les technologies utilisées et parmi celles-ci la biométrie, la vidéosurveillance et les contrôles.
Plusieurs méthodes devront être développées par les pouvoirs publics et les industriels pour faire accepter la biométrie. Elles devront être accompagnées d’un effort de convivialité par une reconnaissance de la personne et par l’apport de fonctionnalités attrayantes : Education dès l’école maternelle, les enfants utilisent cette technologie pour rentrer dans l’école, en sortir, déjeuner à la cantine, et les parents ou leurs représentants s’identifieront pour aller chercher les enfants. Introduction dans des biens de consommation, de confort ou des jeux : téléphone portable, ordinateur, voiture, domotique, jeux vidéo. »
Tiens, au fait…
Ces machines de contrôle sont encore soumises à un semblant d’encadrement juridique. :
Vous êtes mineurs, votre enrôlement (et oui, c’est comme ça qu’on appelle l’enregistrement de vos empreintes) a-t-il reçu une autorisation préalable de vos parents ou représentants légaux ? Avez-vous été informé de votre droit de refuser et de la possibilité de vous retirer du dispositif et de faire effacer vos enregistrements si vous le souhaitez ? les membres du personnel ont-ils été informés de cette installation en comité d’entreprise, ainsi que de leurs droits ? Si une de ces conditions n’est pas remplie c’est qu’elles sont installées illégalement et doivent être arrêtées. Et toc.
La Mékanik se dérègle le 9 février à Chalon sur saône
"Guitare et Jardins" et "Drogues et Travaux" vous présentent:
Contre les chapelles, les dogmes,
contre les comportements sectaires,
contre le confort mental,
contre les réflexes identitaires de sexe, d'âge, de milieux sociaux,
contre les cloisonnements en tous genres.....
Jean-Marc Rouillan*Chroniques carcerales (2004-2007)*
La prison claudique. Sur les coursives, les passants ronchonnent. "Si Sarkozy passe, on est cuits, plus de perm', plus de condi', plus rien" D'exaspération, René se gratte le béret: "Et qu'est-ce que tu veux que ça m'foute, ici on n'a rien!" Depuis Napoleon, les réformes du code pénal se sont succedées mais les legislateurs n'ont jamais remis en question la peine infamante des reclusionnaires. Pour les braves pépères parlementaires, l'essentiel est de nous maintenir à vie dans la caste des sous-citoyens. Détournez des millions de fonds publics, vous resterez un citoyen respectable, attaquez une banque pour quelques picaillons et vous deviendrez un intouchable. Par n'importe quel moyen, le but est d'éliminer les classes dangereuses du territoire politique. Mais il faudra bien qu'un jour le peuple des prisons réalise lui aussi son juillet 1789!
Aujourd'hui, les conversations tournent autour du départ de Doudou. A l'étage, sa frele silhouette s'agite, sans bruit, il prépare ses cartons.
Dix-sept piges passées dans la mème cellule, dix-sept piges devant la mème machine de l'atelier sans avoir jamais mis les pieds en promenade. Dix-sept piges d'un minutieux assassinat du temps qui passe, ou chaque seconde est circonscrite à une particule d'habitude dissequée et répétée a l'infini.
En décembre 2007, Jann-Marc Rouillan a commencé à quitter un systeme penitentiaire ou il était entré en février 1987. Il livre ici quatre années de réflexions menées sur son quotidien carcéral, depuis lequel il regarde également le monde du dehors, dit "libre". Ces chroniques sont initialement parues dans le mensuel de critique sociale CQFD.
En librairie le 18 janvier 2008
Collection "Elements"
216 pages, 10 euros
ISBN : 978-2-7489-0089-7
Du mème auteur aux éditions Agone:
*De mémoire (1)*
*Lettre a Jules*
*La part des loups*
voir http://atheles.org/pytheles/trouver?cherche=Jann-Marc+Rouillan
Une française interpellée devant l'école de son enfant
Mohammed Z., un marocain en situation irrégulière, et Leatitia V., ressortissante française ont décidé de se marier après deux ans de concubinage. Le couple dépose un dossier de mariage auprès de la Mairie de Dijon qui, suspectant un mariage blanc, saisi le Procureur de la République. Une enquête est lancée et le couple est interrogé une première fois par la police.
Quelques jours plus tard, le véhicule de Leatita est bloqué par deux voitures de police devant l'école de son fils de trois ans. Les fonctionnaires de police la menotte et l'informent qu'elle doit les conduire à son domicile pour que Mohammed soit interpellé. Leatitia proteste et signale qu'elle doit prendre son fils à la sortie de l'école.
Les policiers l'obligent à monter dans leur véhicule en lui disant qu'ils ont prévenu l'école et que l'enfant ne sortira pas. Arrivés devant le domicile du couple, les policiers demandent à Leatitia d'ouvrir la porte. Celle-ci refuse dans un premier temps mais les policiers menacent d'enfoncer la porte. A l'intérieur du logement, Mohammed cède et ouvre. Il est immédiatement interpellé et placé en garde à vue. Ce soir, Mohammed est au centre de rétention du Mesnil Amlelot (Roissy - 77) dans l'attente de son éloignement vers le Maroc. Il doit être présenté demain matin à 9h30 au juge des Libertés de Meaux (salle 208).
Une française interpellée, menotée et contrainte de livrer la personne qu'elle aime ! Une mesure d'éloignement prononcée en vue de faire obtsacle à un mariage ! Un couple mixte séparé ! Les Amoureux au ban public dénoncent avec vigueur ces pratiques inadmissibles et ignobles dans un Etat de droit.
Nous demandons la libération immédiate de Mohammed.
Contact Presse : Nicolas Ferran : 06.72.70.55.47
/coordination@amoureuxauban.net
BAS LES PATTES SUR ROMAIN ! LA SOLIDARITE N'EST PAS UN DELIT !
Le 21 décembre dernier, jour de la relaxe de Florimond Guimard, nous apprenions que notre camarade Romain était poursuivi en correctionnelle pour outrage à autorité publique.
Un an auparavant, lors de la garde à vue de Florimond, Romain avait adressé les protestations de notre syndicat au ministère de l'Intérieur. Ce courriel dénonçait les relents liberticides et vichystes de la politique menée par Sarkozy, demandait la libération de Florimond et l'arrêt des poursuites, et revendiquait la fermeture des camps de rétention et la régularisation de touTEs les sans papiers.
Dans cette affaire comme dans bien d'autres, le tout-réactionnaire au pouvoir use de l'intimidation et de la criminalisation.
La CNT du Jura défendra Romain, et continuera à être solidaire des individus et des familles menacés d'expulsion, comme des personnes et des organisations qui les soutiennent.
Première audience le 17 janvier 2008, à 9h devant la 10e Chambre du TGI, 4 bvd du Palais à Paris (1er)
Vive la liberté !
CNT-Jura, le 7 janvier 2008
CNT INTERCO JURA BP39, 39260 Moirans-en-Montagne Tél/fax 03 84 73 06 12

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