Facebook, pas vraiment organisée et appelée "Nous sommes tous Khalid Said" (Khalid Said était un jeune égyptien qui a été tué par la police de Mubarak l'été passé à Alexandrie), c'était le mardi où tout a commencé, l'étincelle qui a mis le feu à tout le reste. Ce mardi, il ya eu des grandes manifestations dans la rue de toute les villes égyptiennes, le mercredi le massacre a commencé. Il a commencé lorsque se finnissait le sit-in sur la place Tahir, très tard dans la nuit de mardi et a continué lors des jours suivants, spécialement à Suez. Suez a une valeur toute particulière pour le coeur des égyptien. Il a été le centre de la résistance contre les sionnistes en 1956 et 1967 dans le même district. Celui-ci a combattu les troupes de Sharon dans la guerre israélo-palestienne. La police de Mubarak a perpétré un massacre - 4 personnes ont été tué, 100 bléssés, avec des gaz lacrimogène, des balles en caoutchouc, et des lances projetant une substance jaune, peut-être du gaz moutarde. Vendredi a été appelé le Jumu'ah de la rage - Jumu'ah est le nom arabe de vendredi. C'est la fin de semaine national en Egypte, dans beaucoup d'autres pays musulmans aussi. C'est un jour sacré de l'Islam parce les grandes prières ont lieu ce jour, appelées les prières de Jumu'ah. Il était planifié d'aller aux manifestations après les prières, à midi, mais la police a essayé d'arrêter ces marches avec toute sa puissance et sa violence. Il y a eu pas mal d'accorchages au Caire (dans le centre-ville, à Mattareyaf, dans l'Est du Caire), dans toute l'Egypte, spécialement à Suez, Alexandrie, Mahalla (dans le delta du Nil, un des centres des classes laborieuses). En plein soleil de midi, le peuple a marché au Caire en direction du centre-ville, pour se rendre à un sit-in sur la place Tahir, pour demander la fin du régime de Mubarak, en chantant le slogan "Le peuple demande la fin du régime". En fin d'après-midi, vers 17h, Mubarak a déclaré un couvre-feu et a déployé l'armée dans les villes égyptiennes. Le couvre-feu a été suivi d'un plan planifié par la police, pour laisser des criminels et voyous appelés Baltagayyah s'échapper. Le plan planifié par la police par le biais d'évasion de criminels dans de nombreuses prisons égyptiennes avaient pour objectif d'effrayer le peuple en Egypte. Pas de police, les troupes armées ne pouvaient contrôler les rue, les gens étaient effrayés. Cela a été suivie par une série de nouvelles sur la télévision égyptienne, les radio, les journaux à propos de pillages dans de nombreuses villes et de tirs sur des personnes. Les gens ont organisé des "comités populaires" pour sécurisé chaque rue. Ces heurts ont été organisés par le régime pour faire peur sur la base de l'instabilité du pays à la population, mais c'est aussi grâce à ces troubles que nous avons pu commencer à construire les conseils d'ouvriers.

Depuis Mercredi, il y a eu des affrontements entre les pros et antis-Mubarak. Est-ce que cela a été décrit correctement? Qui sont ces "supporters de Mubarak"? Quel impact a eu ces affrontements sur l'attitue de classe laborieuse égyptienne?

C'est absolument faux de présenter ces affrontements comme des affrontements entre pros et antis.mubarak. Les pros-Mubarak étaient constitués en majorité par des Baltagayyah et la police secréte, dans le but d'attaquer les contestataires sur la place Tahir. Cela a uniquement commencé après le discours de Mubarak hier, après celui d'Obama. Personnellement, je pense que Mubarak a sentit le ciel lui tombé sur la tête et son sang n'a fait qu'un tour. Il se sent comme Nero et veut brûler l'Egypte ave de la quitter, essayer de faire croire aux gens qu'il était un facteur de stabilité, de sûreté et de sécurité. Dans ce sens, il a réellement réussit à progresser - une sainte alliance national a été formé contre les Tahrites (les contestataires de la place Tahir) and la "commune de la place Tahir". Bon nombre de gens, spécialement ceux de la classe moyenne, ont affirmé qu'il fallait mettre fin aux manifestations à cause du risque de voir l'Egypte brûlé, la famine commencé, mais évidemment tout cela n'est pas vrai - c'est largement exagéré. Chaque révolution a ses difficultés et Mubarak use de la peur et de la terreur pour rester plus longtemps au pouvoir. Personnellement, je dis que les contestataures prennent leurs responsabilités concernant la situation et que Mubarak doit partir, il le doit parce qu'il est dans l'incapacité de négocier dans la situation actuelle.

Que pense-tu qu'il va se passer la semaine prochaine? Combien la position qu'a pris les Etats-Unis affecte la situation actuelle?

Personne ne peut prédire ce qu'il va se passer la semaine prochaine. Mubarak est un idiot tétu et les médias égyptiens font la plus grosse campagne médiatique de leur histoire pour décritibiliser les prochaines protestations prévue le vendredi 4 février. Nous appelons à une nouvelle marche d'un million de personne à Tahir, appelé le "Jumu'ah du salut". La position qu'a pris le gouvernement des Etats-Unis l'affecte plus que les manifestations. Mubarak est un traître, capable de tuer tout le peuple, mais il ne peut pas dire non à son maître.

Quel en est la participation de la lutte de classe anarchiste? Qui sont vos alliés?

L'Anarchisme en Egypte n'est pas une grande tendance. On peut trouver quelques anarchistes mais pas encore de grande tendance. Les anarchistes en Egypte ont join les contestataires et les commités populaire pour défendre les rues des voyous. Les anarchistes égyptiens ont un certain espoir dans ces conseils. Les alliés anarchistes en Egypte sont les marxistes, évidemment. Nous avons actuellement un débat idéologique - toute la Gauche appelle à l'unité et à soutenir toute les choses possibles. Les anarchistes en Egypte sont une part de la Gauche égyptienne.

Quelles formes de solidarité peut-on construire entre les révolutionnaires en Egypte et les révolutionnaire de "l'Ouest"? Que peuvent-ils faire immédiatement et dans le long terme?

L'obstacle le plus difficile pour les révolutionnaires égyptiens est la coupure des moyens de communication. Les révolutionnaires de l'Ouest doivent mettre la pression sur leur gouvernement pour empêcher le régime égyptien de le faire. Pour le moment, personne ne peut dire ce qu'il va arriver dans le long terme. Si la révolution est un succès, les révolutionnaires de l'Occident devront faire preuve de solidarité avec leurs camarades égyptiens contre le risque d'agression des Etats-Unis et d'Israël. Si la révolution est défaite, ce sera le massacre de tous les révolutionnaires égyptiens.

Quelles seront les principales tâches, une fois que Mubarak sera partie? Y a-t-il déjà des plannifications au niveau de la rue? Que proposent les révolutionnaires anti-capitalistes?

Les principales tâches actuelles, autour des demandes de la rue, sont une nouvelle constitution, un gouvernement provisional et des nouvelles élections. Il y a beaucoup de planification à ce sujet par de nombreux courants politiques, en particuliers les Frères Musulmans. Les révolutionnaires anti-capitalistes ne sont pas très nombreux au Caire - les communistes, la Gauche démocratiques et les troskystes ont revendiqués les mêmes demandes concernant la constitution et de nouvelles élections, mais pour nous en tant qu'anarchistes - anti-capitalistes et anti-étatique aussi - nous allons essayer de faire en sorte que les comités qui ont été formés pour protéger et sécuriser les ruse, deviennent plus fort et de les transformer par la suire en véritables conseils populaires.

Que veut-tu dire aux révolutionnaires à l'étranger?

Cher.ère.s camarades du monde entier, nous avons besoin de votre solidarité, d'une large campagne de solidarité et la révolution égyptienne gagnera!

Audio Interview: http://electricrnb.podomatic.com/entry/2011-02-03T00_56_54-08_00?x

Interview edited by Anarkismo.net

Interview traduit de l'anglais au français par l'Organisation Socialiste Libertaire