Terres consommées ou terres de liens ?
vendredi 10 septembre 2010 à 21:12 - Lecture - Lien permanent
Vient de paraître
Terres consommées ou terres de liens ?
Le cas de l’Île-de-France
POUR, la revue trimestrielle du GREP, n° 205-206, Juillet 2010
Coordonné par Xavier Guiomar, Christian Bourdel, Gilbert Léonhardt et Louis Marie Voisin
Les métropoles consomment encore et toujours leurs terres de proximité au détriment de ceux qui les exploitent. Vieux combat du pot de fer contre le pot de terre ? Pas si simple. La frontière entre consommation et considération traverse
villes et campagnes. De nouvelles manières de développer la ville la pensent dense et fertile. Un nouvel intérêt pour les origines géographiques, environnementales et sociales des produits alimentaires remet par ailleurs en question l’agriculture industrielle dominante dont le modèle agro-économique paraît aussi épuisé que les sols qui le portent.
En Île-de-France, la relative maîtrise de l’étalement urbain (encore considérable), et un nouvel attachement, notamment associatif, pour ces espaces et ces paysages hier perçus comme dépourvus d’identité, leur donnent une légitimité qui les fait parfois exister politiquement et culturellement comme territoire. Permettent-ils de vivre et travailler au pays, notamment dans les secteurs les plus remarquables, comme les Parcs naturels régionaux ? Quels outils pour pérenniser une agriculture en ceinture verte et au-delà ?
En parallèle avec cette réappropriation territoriale, un regain d’intérêts et d’interrogations vis-à-vis de la question alimentaire place une fois de plus l’agriculture au cœur d’une dynamique qu’elle n’a pas initiée. Après un recul phénoménal de l’agriculture vivrière en Île-de-France, des dynamiques nouvelles réinvestissent les circuits courts et réinventent, à la marge, une agriculture de proximité. Comment le monde agricole s’ouvre-t-il aux installations ou aux évolutions alternatives ? Au-delà des niches commerciales et sociales, comment rapprocher la majorité des consommateurs de leur alimentation ?
Les métropoles consomment encore et toujours leurs terres de proximité au détriment de ceux qui les exploitent. Vieux combat du pot de fer contre le pot de terre ? Pas si simple. La frontière entre consommation et considération traverse villes et campagnes. De nouvelles manières de développer la ville la pensent dense et fertile. Un nouvel intérêt pour les origines géographiques, environnementales et sociales des produits alimentaires remet par ailleurs en question l’agriculture industrielle dominante dont le modèle agro-économique paraît aussi épuisé que les sols qui le portent.
En Île-de-France, la relative maîtrise de l’étalement urbain (encore considérable), et un nouvel attachement, notamment associatif, pour ces espaces et ces paysages hier perçus comme dépourvus d’identité, leur donnent une légitimité qui les fait parfois exister politiquement et culturellement comme territoire. Permettent-ils de vivre et travailler au pays, notamment dans les secteurs les plus remarquables, comme les Parcs naturels régionaux ? Quels outils pour pérenniser une agriculture en ceinture verte et au-delà ?
En parallèle avec cette réappropriation territoriale, un regain d’intérêts et d’interrogations vis-à-vis de la question alimentaire place une fois de plus l’agriculture au cœur d’une dynamique qu’elle n’a pas initiée. Après un recul phénoménal de l’agriculture vivrière en Île-de-France, des dynamiques nouvelles réinvestissent les circuits courts et réinventent, à la marge, une agriculture de proximité. Comment le monde agricole s’ouvre-t-il aux installations ou aux évolutions alternatives ? Au-delà des niches commerciales et sociales, comment rapprocher la majorité des consommateurs de leur alimentation ?
Dans une région aussi urbaine, quel enseignement agricole spécifique ? Les cantines scolaires, les Amap sont-elles des lieux efficaces pour à la fois éduquer à l’alimentation, sensibiliser aux filières courtes et les dynamiser ? Quelles initiatives en faveur d’une meilleure connaissance de l’agriculture et des agriculteurs ? Que penser des prolongements de l’agriculture dans la ville ?
L’étude des cas pratiques montre que le rapport à la terre est plus que jamais contrasté, est-elle réserve agronomique et foncière ou ressource alimentaire et sociale ?
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