Collectif des Lentillères (le Pot'CoL'Le') est officiellement expulsable

par la police.

La mobilisation pour empêcher l'expulsion continue, le potager croît,

mais la Mairie de Dijon, propriétaire des lieux, refuse toujours de faire

connaitre sa position sur la question et si elle va demander le concours

de la force publique pour mettre fin à ce projet de quartier agronomique

et dynamique, alors qu'elle avoue par ailleurs n'avoir aucun projet à

moyen terme sur ces espaces. Les soutiens aux potager collectif ont donc

décidé de venir partager leurs premières salades avec les dijonnais

face à l'Hôtel de ville.

Pour rappel et de plus amples explications sur la situation :

**** L'appel du Potager contre l'expulsion de la Villa ****

https://www.brassicanigra.org/contributions/salade-party-rassemblement-en-soutien-a-la-villa.html

## Premiers co-signataires : Attac 21 - Association Kir - Association

Vira Lata - Confédération Paysanne 21 - CNT 21 - Food not Bombs Dijon -

le Groupe Libertaire Dijon - Espace autogéré des Tanneries - Maloka -

Plombières Environnement

La "Villa", rue Phillippe Guignard, lieu d'habitation abandonné puis

occupé, est devenu depuis deux mois un espace ressource pour le Potager

Collectif des Lentillères, potager ouvert à tous d'un hectare, né suite

à la manifetsation de "libération de terres" du mardi 28 mars. la

manifestation avait réuni plus de 200 personnes et qui a reçu le soutien

de nombreux dijonnais et habitants du quartier depuis.

La villa sert de serre, lieu de réunions et d'échanges conviviaux, de

stockage des outils...

Elle est menacée d'expulsion par la Mairie de Dijon à partir du 5 juin.

Nous sommes déterminés à ce que la Villa reste en place, tout comme le

potager collectif.

## Quand la Mairie casse une maison à 500 000 euros pour éviter qu'elle

ne serve...

La "Villa" est occupée depuis février dernier. Cette belle maison dotée

d'un grand terrain et située Rue Philippe Guignard avait été rachetée

par la Mairie de Dijon 500 000 euros, peu de temps auparavant. La Mairie

n'ayant pas de projet avant plusieurs années sur cette bâtisse, elle a,

dès le départ des anciens propriétaires en janvier, dépêché des ouvriers

sur place pour en détruire la toiture, tuile par tuile. Alors que les

besoins de logements sur l'agglomération sont criants, ce gâchis

monumental avait pour seul but d'éviter que la maison ne soit habitée.

Qu'à cela ne tienne, un groupe de personnes en recherche de logement a

décidé de refaire la toiture et de réhabiliter la maison, afin de

pouvoir y vivre.