LIBERTÉ POUR GEORGES CIPRIANI ET JEAN-MARC ROUILLAN !
mercredi 27 janvier 2010 à 16:33 - En vrac - Lien permanent
MANIFESTATION
Samedi 20 février, 13h30 devant la prison de Fresnes
avenue de la Liberté (Depuis Paris : bus 187, Porte d’Orléans, station Maison d’arrêt ou
RER B, direction Robinson, station Arcueil-Cachan, puis bus 187)
Dans quelques semaines, le 21 février, cela fera 23 ans que Georges
Cipriani et Jean-Marc Rouillan sont incarcérés pour les actes
accomplis comme militants d’Action directe.
Il y a deux ans, Jean-Marc Rouillan a pu obtenir une semi-liberté,
dernière étape avant la liberté conditionnelle. Mais la justice
"antiterroriste", une justice d’exception, a fabriqué de toutes pièces
un prétexte pour perpétuer une peine déjà accom-plie : il a suffi
d’une interprétation fallacieuse de quelques mots prononcés lors d’une
interview pour refermer une porte briè-vement ouverte, pour mettre fin
à dix mois de semi-liberté étroitement contrôlée, et renvoyer
Jean-Marc en prison à temps plein. L’an dernier, à la suite d’une
détérioration de sa santé, une maladie grave, rare et évolutive était
diagnostiquée. Mais depuis près d’un an, à la prison des Baumettes
puis au centre de détention de Muret où il a été transféré le 27
octobre, Jean-Marc est laissé sans soins adaptés. Jean-Marc a déposé
une nouvelle demande de libération qui ne sera examinée qu’après son
passage - vraisemblablement en février - par le Centre national
d’observation (CNO) de Fresnes. En effet, la loi Dati sur la rétention
de sûreté, appliquée de manière rétroactive aux militants d’Action
directe, les oblige avant toute décision de libération conditionnelle
à se soumettre durant six semaines aux examens multiples d'"experts"
prétendant juger de leur "dangerosité".
Depuis 23 ans, Georges Cipriani n’a pu encore bénéficier d’un seul
jour en dehors de la prison. En avril 2009, un jugement lui avait
accordé un régime de semi-liberté pour un an, mais, sur appel du
parquet, des juges ont infirmé cette décision, déci-dant après 22 mois
de procédure que le dossier de Georges pourtant accepté en première
instance n’était soi-disant pas rece-vable ! Depuis la prison
d’Ensisheim où il reste incarcéré, Georges Cipriani a déposé une
nouvelle demande de libération conditionnelle : celle-ci serait cette
fois examinée dans des délais normaux, le 5 février prochain.
Georges Cipriani comme Jean-Marc Rouillan n’en finissent pas de subir
un chantage au reniement, voire au repentir. Ce sont pourtant deux
notions absentes du droit français. Georges Cipriani et Jean-Marc
Rouillan doivent être libérés. Pour cela, restons mobilisés et
manifestons notre solidarité.
FAISONS DE 2010 L’ANNÉE DE LA LIBÉRATION DE GEORGES CIPRIANI ET DE
JEAN-MARC ROUILLAN !
Collectif "Ne laissons pas faire !"
- http://nlpf.samizdat.net/