De ce point de vue , la question n’est pas de savoir si la
   répression s’abat sur des « coupables » ou des « innocent-e-s »,
   mais de prendre acte que toute lutte politique s’y trouvera
   confrontée. S’organiser en conséquence devient donc une nécessité, d
   ’où le sens de la caisse de solidarité.


   S’organiser, c’est d’abord ne laisser personne seul face aux
   institutions policières et judiciaires ; c’est participer à
   construire un rapport de force, notamment en rendant publiques les
   affaires. C’est aussi soutenir de façon concrète en apportant une
   aide financière (pour payer les frais de justices, cantiner en
   prison, etc.) et un appui juridique.


   Pour récolter des fonds, la caisse est ouverte aux souscriptions
   régulières ou ponctuelles, dans l’idée d ’avoir en permanence de
   l’argent disponible pour faire face aux différentes situations.


   Pour assurer la défense juridique, la caisse travaille avec des
   avocat-e-s qui acceptent l’aide juridictionnelle, qui laissent
   l’accès au dossier aux inculpé-e-s et qui élaborent leur ligne de
   défense avec eux/elles, sans utiliser d’arguments qui pourraient
   desservir d’autre s prévenu-e-s.


   La caisse est constituée en association loi 1901, mais son
   fonctionnement est horizontal et elle reste ouverte à toutes les
   bonnes volontés. Les personnes qui le souhaitent peuvent recevoir le
   bulletin de compte-rendu de ses activités.


   La caisse couvre la zone géographique de Dijon et ses alentours.
   Cela dit, il existe d’autres initiatives similaires en France, et il
   est important de développer avec elles coordination et solidarité.



Caisse solidarité 21




   P.-S.

Pour l’instant, la caisse est en phase de constitution.

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