libération animale!
jeudi 10 février 2011 à 10:22 - Lecture - Lien permanent
Un bouquin à lire pour tous ceux et celles qui s'intéressent au sort des animaux (végétariens ou non bien sur):
"Faut-il manger les animaux?" par Jonathan Safer Foer aux éditions de l'olivier, traduit de l'anglais, ce bouquin est fort accessible et se lit vite malgré ses 360 pages.
Le récit nous emmène dans une expédition clandestine dans un abattoir, une recherche sur les dangers du lisier de porc et la visite d'une ferme ou l'on élève des dindes en pleine nature (la seule aux ETATS UNIS); l'auteur explore tous les degrés de l'abomination contemporaine et se penche sur les derniers vestiges d'une civilisation qui respectait encore l'animal.
Un extrait du livre, paroles d'u membre de PETA:
"prétendre que la consommation de viande peut être éthique a un coté "gentil" et tolérant uniquement parce que les gens aiment qu'on leur dise qu'il est moral de faire tout ce que l'on veut. Quand une végétarienne comme Nicolette (éleveuse traditionnelle) permet aux mangeurs de viande d'oublier le véritable défi moral que représente la viande , elle ne peut qu'être populaire . Mais les conservateurs sociaux d'aujourd'hui sont les "extrémistes" d'hier sur des questions comme les droits des femmes, les droits civiques, et ainsi de suite. (Qui oserait de préconiser des de mi-mesures sur la question de l'esclavage? ) Pourquoi , quand il s'agit de manger des animaux , est-il soudain problématique de souligner ce qui , scientifiquement , est évident et irréfutable , à savoir que les autres animaux sont plus porches de nous que différents ? Comme le dit Richard Dawkins, ce sont nos "cousins" . Même le fait de déclarer : "Vous mangez un cadavre" , ce qui est irréfutable, passe pour une hyperbole. Alors qu'au fond, c'est la simple vérité.
En fait, il n'y a rien de dur ou d'intolérant à suggérer que l'on ne devrait pas payer des gens-quotidiennement- pour infliger des brulures au troisième degré à des animaux, leur arracher les testicules ou leur trancher ma gorge. Observons la réalité : ce morceau de viande provient d'un aniaml qui, qui dan sle meilluer des cas-rares sont ceux qui s'en tirent à bon compte-, a été brulé, mutilé, assassiné au nom de quelques minutes de plaisir humain. Ce plaisir justifie-t-il les moyens?"