Communiqué de l'Alliance Antifasciste Agenaise et du NPA jeune 47 et Alternative
 Libertaire.
 
 Agen le 26 mai.
 
 Comme tous les mercredi, les militants de RESF avaient rendez-vous place de la préfecture
 a Agen pour se mobiliser contre l'expulsion d'une famille arménienne. Nous nous sommes
 greffés comme d'habitude a ce rassemblement. Durant l'occupation des jardins de la
 préfecture, de l'autre cotés des grilles, des sifflets et des insultes fusent. Un groupe
 d'une dizaine de néo-nazis c'était regroupés afin de faire entendre, eux aussi leur voix.
 Des slogans anti-racistes sont alors chantés et les skinheads s'éloignent, bras tendus.
 Lorsque les forces de l'ordre nous ont sortit manu-militari de l'enceinte de la
 préfecture, le comité d'accueil des cranes rasés était toujours aussi présent. Comme il
 était prévu, nous nous sommes rendus sur la place ou un pique-nique devait avoir lieu,
 suivit de prés par les néo-nazes. Excédé par les propos tenu par ces derniers, la tension
 est monté chez nos militants, mais la police a vite calmé le jeu. Bien décidé a ne rien
 lâcher, le groupe de fafs c'est divisé. Certains ont suivit le rassemblement pour > s'assoir a 2 mètres de celui-ci. Une fois la BAC partit, ils n'ont pas hésité à passer a
 l'action au milieu des dizaines d'enfants et personnes âgés. Deux camarades ont alors été
 blessés dans la bagarre. Des militants syndicaux et politiques se sont vite interposés
 entre les deux groupes et la police a été rappelée. Le groupe de skinheads est alors
 partit, bien décidé à en découdre très bientôt. "On vous retrouve, on vous plante, on
 vous crève, on vous enterre".
 
 Depuis quelques semaines maintenant, les tensions sont de plus en plus vives entre groupe
 d'extrême gauche et d'extrême droite. Nous nous battons depuis des années pour qu'ils
 cessent de régner en maitre sur notre ville. Nous appelons dés aujourd'hui toutes les
 centrales syndicales et politiques a se mobiliser face a l'extrême droite, pour apporter
 une riposte sociale antifasciste dés aujourd'hui.
 
 Ce n'est malheureusement que le début d'une histoire donc personne ne connait la fin qui
 se joue actuellement a Agen, mais nos militants ne laisserons pas le terrain.