Rassemblement pour la libération des militants d’Action Directe à Paris.


En décembre 2009, cela fera un an que Jean-Marc Rouillan, militant

d’Action directe, aurait dû se trouver en liberté conditionnelle. Mais

cette année de liberté lui a été volée par la justice « antiterroriste

» qui a fabriqué de toutes pièces un prétexte pour perpétuer une peine

déjà accomplie. Au printemps dernier, à la suite d’une détérioration

de sa santé, une maladie grave, rare et évolutive était diagnostiquée.

Mais depuis plus de six mois, à la prison des Baumettes puis au centre

de détention de Muret où il a été transféré le 27 octobre, Jean-Marc

reste sans soins.


En décembre 2009, cela fera six mois que Georges Cipriani aurait dû se

trouver en semi-liberté. En avril dernier, un jugement lui avait

accordé ce régime pour un an, première étape vers la liberté

conditionnelle. Mais, sur appel du parquet, des juges ont infirmé

cette décision le 20 août, et Georges reste emprisonné à Ensisheim.


Georges Cipriani comme Jean-Marc Rouillan n’en finissent pas de subir

un chantage au reniement, voire au repentir. Leur identité politique

assumée collectivement leur a valu de passer enfermés les 22 dernières

années. Une justice d’exception continue à les garder derrière les

barreaux.


Pour demander une fois de plus la libération de Georges Cipriani et

Jean-Marc Rouillan, rassemblons-nous


jeudi 3 décembre, de 18 h à 19 h


en face de la direction de l’Administration pénitentiaire, carrefour

rue de la Verrerie - rue du Renard (Paris 4e - Métro L1/L11 :

Hôtel-de-Ville)


Collectif « Ne laissons pas faire ! »

http://nlpf.samizdat.net